La fréquence cardiaque, un signe de longévité

Toute l'importance de la fréquence cardiaque au repos
Une fréquence cardiaque de repos élevée est associée à un risque de mortalité augmenté. Inversement, diminuer son pouls au repos, ce qui est réalisable avec un entraînement physique régulier, permet d'augmenter sa durée de vie.
Le risque de mortalité est associé à la fréquence cardiaque au repos
Une étude réalisée en 2006 à Paris, a porté sur plus de 4.000 personnes âgées de 42 à 53 ans et suivies durant vingt ans. Des bilans annuels cliniques, biologiques et par questionnaires, ont été entrepris et de nombreux facteurs ont ainsi été enregistrés comme la présence d'un tabagisme, l'activité physique, l'indice de masse corporelle, la pression artérielle, la glycémie, le taux de cholestérol total, etc.
La fréquence cardiaque a également été mesurée en début d'étude, puis tous les ans : prise du pouls pendant une minute en position debout puis après 5 minutes de repos.
Evolution dans le temps du rythme cardiaque
On a ainsi constaté que la fréquence cardiaque initiale des volontaires influence le risque de mortalité. Toutefois, son évolution dans le temps est également déterminante et encore plus particulièrement chez les personnes dont le rythme cardiaque en début d'étude était supérieur à 61 battements par minute.
Globalement, chez les sujets dont la fréquence cardiaque a diminué de plus de 7 battements par minute, le risque de mortalité baisse de 18% par rapport aux personnes dont le rythme cardiaque est resté stable pendant les 20 années de suivi.
En revanche, le risque s'élève de 47% chez les volontaires dont le pouls a augmenté de plus de 7 battements par minute.
En pratique, il est possible d'augmenter sa durée de vie en maintenant une fréquence cardiaque basse ou en la diminuant. Et la pratique d'une activité physique régulière est le moyen le plus sûr d'abaisser sa fréquence cardiaque au repos ou de la maintenir basse.
Le rôle des battements cardiaques a été négligé pendant longtemps. Il est fort probable que votre médecin traitant mesure bientôt votre pouls à chaque consultation, comme il le fait déjà pour la tension artérielle.