Grandes manoeuvres autour du diabète de type 2
Une maladie insidieuse
Le diabète de type 2, également dit « diabète gras », est une maladie qui avance à bas bruits et qui s'associe à de nombreux facteurs de risque. En effet, 60% des patients diabétiques présentent une obésité, 50% souffrent d'une hypertension artérielle et 30% sont traités pour une mauvaise régulation des lipides. Côté complications, 30% souffrent d'une maladie coronarienne, 30% d'une atteinte rénale, 20% d'une neuropathie et 20% d'un trouble oculaire. Rappelons qu'en France, le diabète est la 1ère cause de dialyse rénale. Très souvent, ces complications inhérentes au diabète se développent silencieusement, à tel point que les patients ignorent leur maladie. Ainsi, lorsque le diagnostic est posé, le diabète évolue déjà en moyenne depuis sept ans.
Une prise en charge bien définie
Pourtant, nous disposons aujourd'hui de recommandations de bonnes pratiques cliniques et biologiques formulées par l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES), et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), mais il semblerait qu'il existe comme une faiblesse dans leur application. Selon certaines enquêtes, 59% des patients ne bénéficient pas du dosage de l'hémoglobine glyquée, 61% n'ont pas eu d'examen ophtalmologique, 89% ne bénéficient pas d'un dosage de la micro-albuminurie. Cependant, une stratégie d'échanges confraternels entre médecins conseils et médecins généralistes suffirait à renverser considérablement ces chiffres.
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