La douleur dans le sport, amie ou ennemie ?

Les non-sportifs prétextent souvent que le sport leur fait mal et se gardent bien d'en faire. Pour les sportifs, c'est le contraire: certains en arrivent même à craindre l'absence d'exercice. Explications.
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La douleur dans le sport, une question de perception

En lisant cet article, essayez donc mentalement de ressentir le contact de vos chaussettes au niveau des pieds ou des chevilles. Impossible! Refaites le test demain matin, juste après les avoir enfilées. Cela vous semblera très facile. Conclusion : la perception d'une sensation ne dépend pas seulement du stimulus (les chaussettes) mais aussi du stimulé (vous) et des variations des seuils de sensibilité. Cette notion est essentielle pour qui veut comprendre la douleur dans le sport.

Le cerveau ne s'encombre pas de détails inutiles

Notre corps est équipé d'une myriade de petits capteurs sensitifs qui doivent nous alerter en cas de danger ou simplement pour signaler un changement d'environnement. Lorsqu'on s'habille par exemple, ces capteurs sont sensibles au contact des tissus sur la peau. Mais cela ne dure pas. Quelques minutes plus tard, on ne ressent plus rien. Et c'est tant mieux ! Personne ne souhaiterait vivre sa vie, assailli en permanence par des informations inutiles. Est-ce à dire que les capteurs sensitifs cessent d'émettre ? Non! Simplement notre cerveau répond par une élévation de son seuil de sensibilité. En clair, la contrainte persiste, mais elle n'est plus prise en compte par le système nerveux.

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