Couperose, à fleur de peau
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Quels sont les traitements de la couperose ?

Il y a quelque temps, un médecin utilisait la scarification contre la couperose et ce traitement se révélait très efficace et durable. Les multiples petits coups de scalpel qu'il donnait sur la peau du visage induisaient des micro-cicatrices, invisibles mais qui provoquaient un épaississement de la peau rendant les vaisseaux peu visibles. Plus personne n'ose employer cette technique délicate, mais on retient que toute stimulation mécanique légère n'est pas néfaste. Aujourd'hui, les traitements reposent sur le laser et l'électro-coagulation. Le laser blanchit à peu près 80% de la couperose. Il efface efficacement les vaisseaux dilatés mais ne traite pas l'inflammation qui est responsable des rougeurs. En fonction de la sévérité de la couperose, 2 à 3 séances à un mois d'intervalle sont requises. La personne doit ensuite utiliser à bon escient la cosmétologie préventive et apprendre à gérer les situations qui provoquent chez elle des dilatations (intempéries, émotions, consommation de vin…). Si la prévention est bien menée, le traitement s'arrête là. Sinon, on réalise à nouveau 2 ou 3 séances tous les 3 à 5 ans.

Les personnes qui font des flushes peuvent en être particulièrement gênées, voire handicapées. C'est comme piquer un fard lors d'un entretien d'embauche. On peut alors proposer un traitement médicamenteux, Avlocardyl®. C'est un bêtabloquant habituellement utilisé pour les problèmes de tension mais que l'on peut prescrire ponctuellement aux personnes confrontées au trac (avant une montée sur scène par exemple) et aussi en cas de situations qui déclenchent systématiquement des flushes. Quant à l'électro-coagulation, elle est utilisée lorsque le laser ne permet pas d'obtenir des résultats satisfaisants. C'est le cas par exemple des vaisseaux. On utilise une aiguille pour faire passer un petit courant. Cette aiguille, placée sur la peau en suivant le vaisseau, produit des points de coagulation. Le procédé est un peu désagréable. En effet, on ne peut pas utiliser de crème anesthésiante, car elles diminuent la visibilité des vaisseaux. Mais le résultat est satisfaisant.

En conclusion, les traitements de la couperose existent mais une grande part du traitement repose sur la prévention. La personne doit apprendre à se prendre en charge, même si cela est très difficile, car à la clé, la couperose peut ne jamais revenir.

A lire

"La médecine anti-âge", Dr Catherine de Goursac, éditions Ellébore.

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Source : Propos du Dr Catherine de Goursac.