Confiseries
Le marché de cette innombrable famille des confiseries, produits sucrés souvent gras de surcroît, ne cesse d'augmenter. Pour le plus grand bien de l'industrie mais pas pour celui de l'équilibre alimentaire.
Sommaire

Vaste marché

Le chiffre d'affaire de la confiserie, tous produits confondus, est aux alentours de 1,23 milliard d'euros. La production de confiseries est de plus de 236 000 tonnes chaque année, provenant d'une centaine d'entreprises industrielles et de milliers d'artisans. Elle va croissant, augmentant régulièrement chaque année. La consommation de confiserie par personne et par an est passée de 5,4 kg en 1990 à 7,3 kg en 2004. En même temps, l'épidémie d'obésité s'est installée...On trouve ces confiseries partout : 80 % des achats se font dans les grandes surfaces et 20 % chez les boulangers, les détaillants spécialisés, dans nombre de magasins qui n'ont rien à voir avec la confiserie (stations-service, kiosques, cafés et même les pharmacies) et dans un nombre impressionnant de distributeurs de confiseries. Heureusement, ceux-ci sont maintenant interdits dans les établissements scolaires.

Nutrition

Les confiseries sont faites de sucre seul, coloré (aux colorants) et parfumé (aux arômes naturels mais le plus souvent de synthèse) ou mélangé avec d'autres ingrédients : miel, lait, matières grasses animales et végétales, fruits, cacao, gomme arabique, pectine, fécules et amidon, gélatine, suc de réglisse, etc qui sont les produits employés.Les confiseries apportent en moyenne 400 calories pour 100 g. Même si le sucre est majoritaire dans toutes les confiseries, les lipides se taillent une belle part dans beaucoup d'entre elles.Les barres énergétiques ou de goûter qui abondent dans les distributeurs sont des confiseries grand format. Elles renferment 60 à 70 % de glucides et 20 à 30 % de lipides. Certaines sont enrichies en vitamines et en sels minéraux dont on n'a nul besoin.Les confiseries quand elles sont consommées en excès (au-delà de 20 à 30 g par jour), ce qui est souvent le cas, déséquilibrent l'alimentation et favorisent la prise de poids. Un récent rapport de l'AFSSA a mis en évidence la relation entre obésité et consommation excessive de sucre.Les confiseries grignotées entre les repas créent une hypoglycémie réactionnelle qui incite à en consommer de nouveau, d'où l'excès. Les confiseries prises juste avant un repas coupent l'appétit. Résultat logique : On n'a plus assez faim pour la viande ou les légumes ou les céréales qui apportent ce dont on a vraiment besoin.C'est pourquoi il est important d'éduquer les enfants en matière de confiseries c'est-à-dire de les décourager des horribles nounours et autres animaux translucides et en gélatine qui les met sous perfusion de sucre, de ne pas céder à leur demande, de ne pas leur donner une barre énergétique comme goûter. Il faut aussi prendre le temps de leur faire découvrir la saveur d'une pâte de fruits en dessert : Ce sont elles qui contiennent le moins de glucides (53 % et seulement 215 calories pour 100 g). Ce sont aussi les plus saines, à base de pulpe de fruit (50 % du produit fini, 40 % pour les coings et les agrumes), de sucre et de pectine, bien que arômes et colorants y soient autorisés.Il faut également les obliger à se brosser les dents après avoir sucé n'importe quelle confiserie car toutes sont, bien sûr, cariogènes.

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