Comment soigner son dos, tout en douceur ?

Kinésithérapie, méthode Mézières, ostéopathie, acupuncture, chiropratique..., autant de médecines douces qui peuvent soigner le dos. Pour bien les choisir, il faut bien les connaître. Le point sur leurs spécificités et leurs pratiques.
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Soigner le dos par les médecines douces

Huit personnes sur 10 ont souffert, souffrent ou souffriront d’un mal de dos.

Avoir mal au dos est devenu banal. Mais face à cette douleur plus ou moins handicapante, comment réagir ?

Plusieurs solutions : anti-inflammatoires et antalgiques de la médecine traditionnelle selon les cas ou se tourner vers les médecines douces

dont l’offre est aujourd’hui importante. Certains courent d’un spécialiste à l’autre, suivent les conseils du bouche à oreille..., l’idéal est de bien se faire conseiller par son médecin et d’en connaître un peu plus sur ces différentes pratiques souvent complémentaires.

Kinésithérapie et méthode Mézières

Quand le mal de dos est diagnostiqué à temps et que les traumatismes ne sont pas encore arrivés à un stade avancé, différentes interventions «externes» existent pour se soigner. Ainsi, un patient qui se plaint de douleurs localisées dans le dos peut suivre des séances de soins chez un kinésithérapeute.

La kinésithérapie parvient très bien à soulager les maux mais elle permet également de prévenir le mal de dos par des massages et des techniques de renforcement. Les muscles du dos peuvent en l’occurrence être renforcés et les déformations de la colonne vertébrale corrigées.

Liée à la kinésithérapie, la méthode Mézières, élaborée dès 1947, par la kinésithérapeute Françoise Mézières, se fonde sur une approche plus globale du corps. «La méthode Mézières tend à retrouver une harmonie générale du corps et ne se concentre pas uniquement sur le lieu de la douleur, explique Jacques Patté, kinésithérapeute méziériste, ex-président de l’Amik (Association méziériste internationale de kinésithérapie). La méthode consiste donc à considérer que les parties du corps sont liées entre elles et forment des chaînes musculaires.

Pour citer Françoise Mézières : le mal n’est jamais là où il se manifeste !» Le diagnostic commence donc par une lecture globale du corps puis par des exercices de mise en étirement de ces chaînes. Le spécialiste va alors remonter la chaîne des compensations installées au niveau du corps pour débusquer la (ou les) cause(s) primaire(s).

Au-delà de son action curative, cette méthode a une vocation éducative et préventive. Elle a une répercussion bénéfique sur l’équilibre du système neurovégétatif, permet une réharmonisation du schéma corporel. Cette méthode s’adresse à toutes les pathologies du dos, à l’exception des douleurs hyperaiguës, que la médecine traditionnelle prend alors en charge.

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Source : Magazine Côté Santé