Comment le psychisme fait face au choc de l'annonce d'une mauvaise nouvelle
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Il faut donc accepter et ne pas intervenir ?

Accepter oui, dans un premier temps. Ne pas intervenir, ce n'est pas le bon terme, il faut être soutenant, être là sans juger ou donner des conseils complètement à côté du problème. Cela dit, quand une réaction de défense de nature dérangeante dure vraiment longtemps, l'on peut bien sûr s'inquiéter pour la personne en cause.

Car il est aussi possible, par exemple, qu'un état de régression soit une vraie dépression et plus seulement une adaptation momentanée. À ce moment-là, la personne a vraiment besoin d'aide pour faire face.

Mais si quelqu'un reçoit une très mauvaise nouvelle, c'est difficile pour l'entourage de bien réagir !

Oui quand on fait partie de l'entourage, c'est difficile d'aider la personne qui a reçu une mauvaise nouvelle qui l'atteint profondément. Et cela d'autant plus que la mauvaise nouvelle reçue par un proche peut aussi provoquer chez vous le même effet. Vous mettez en place un mécanisme de défense pour supporter que votre conjoint, vos parents ou votre enfant aient un grave souci.

Alors, vous n'êtes pas seulement spectateur, tout cela vous atteint aussi. (1) Le Dr Isabelle Moley-Massol est l'auteur du livre : « Relation médecin-malade, enjeux, pièges et opportunité. » Aux éditions DaTeBe et "L'annonce de la maladie. Une parole qui engage" aux Editions DaTeBe. Elle consulte au centre Pluralis à Paris.

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