Chikungunya : faut-il avoir peur des piqûres de moustique en France métropolitaine ?

Pour l’instant, le risque d’attraper le chikungunya en France métropolitaine est très faible.Il est cependant plausible, et même envisagé par les autorités. Ce risque augmente parallèlement à la progression de l’épidémie aux Antilles.Explications et zoom sur les symptômes qui témoigneraient d’une infection par le virus du chikungunya.
Sommaire

Où peut-on attraper le chikungunya ?

Le moustique tigre, genre Aedes albopictus (facilement reconnaissable à ses rayures noires et blanches), est le vecteur du virus du chikungunya.

Le virus est transmis à l’homme lorsque celui-ci se fait piquer par un moustique tigre porteur du chikungunya.

À noter que le moustique tigre peut aussi être porteur d’autres virus, comme celui de la dengue ou le virus zika.

Aux Antilles où sévit actuellement une épidémie. Mais aussi en Métropole, où une épidémie de chikungunya pourrait être envisagée. Cette hypothèse est basée sur le nombre de voyageurs aux Antilles susceptibles de revenir en Métropole avec le virus, et sur l’implantation du moustique tigre en France qui ne cesse de progresser.

18 départements du sud de la France sont actuellement concernés : régions Rhône Alpe, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon, Aquitaine.

En juin 2014, 47 cas de chikungunya ont été recensés en France métropolitaine, tous des cas d’importation…

Comment peut-on attraper le chikungunya en France métropolitaine ?

Le risque est actuellement très faible et essentiellement d’importation selon le scénario suivant : après un séjour aux Antilles ou en Guyane, un voyageur revient en Métropole porteur du virus, sans le savoir, car il s’est fait piquer sur place par des moustiques tigres.

S’il se fait à nouveau piquer par des moustiques tigres en France, ces derniers deviennent alors eux aussi porteurs du virus, qu’ils peuvent ensuite inoculer à d’autres personnes n’ayant jamais mis les pieds aux Antilles. La chaîne de la contamination s’installe ainsi, de personne à personne, mais indirectement via les piqûres de moustiques contaminés.

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Source : Ministère de la Santé, http://sante.gouv.fr/le-chikungunya.html, 5 mai 2014. Institut de veille sanitaire (InVS), http://www.inpes.sante.fr. Vigilance moustiques, http://vigilance-moustiques.com/, juin 2014.