C’est décidé : je lutte contre le blues de l’hiver !

Publié par Clarisse Nénard
le 12/12/2014
Maj le
3 minutes
sad woman looking the rain falling through a window at home or hotel
Istock
Changement d’heure, les jours qui raccourcissent, la lumière du soleil qui perd en intensité, la température qui baisse ou encore le ciel bas, difficile d’avoir le moral. Des solutions existent !

Ça me concerne

Vous avez les idées noires ? Fatigué ? Du mal à vous concentrer ? Des troubles du sommeil ? Pas de panique. Chaque année, environ 60% de la population connaitraient un ou plusieurs symptômes de ce « blues de l’hiver ». Dans 75% des cas, cet épisode dépressif survient entre mi-septembre et début novembre pour disparaître au printemps. Si la cause exacte n’est pas encore bien connue, ce serait principalement une question de décalage entre notre horloge biologique interne (qui régule le rythme veille-sommeil, la sécrétion d’hormones telles que le cortisol et la mélatonine selon l’heure du jour) et l’horloge externe. Un écart qui serait induit par le raccourcissement de la durée journalière d’ensoleillement.

Je fais du sport

L’activité physique joue un rôle important dans la prévention et la lutte contre les états dépressifs. Elle a des effets euphorisants, notamment après un effort long et soutenu. La sécrétion de cortisol circulant et d’adrénaline augmente. L’insuline est régulée. Et au bout de vingt-cinq minutes, il y a les fameuses endorphines. Une fois libérées par le cerveau, plus précisément par l’hypothalamus et l’hypophyse, ces morphines endogènes (produites par l’organisme) se dispersent dans le sang, les tissus de l’organisme et le système nerveux central. Avec leur structure moléculaire proche de celle des opiacés, elles réduisent le stress, contrôlent la respiration ainsi que le transit gastro-intestinal, procurent une sensation de plaisir et d’euphorie.

Je mise sur les disciplines dites d’endurance

Marche, course à pied, roller, vélo, natation, rameur, elliptique, ski de fond sont autant de disciplines idéales pour augmenter le niveau des neurotransmetteurs qui donne la pêche au cerveau. Après 30 ou 45 minutes d’effort, selon les individus, la quantité d’endorphines peut atteindre cinq fois celle au repos. Pratiquée à intensité modérée et de manière régulière (quotidiennement idéalement), une activité physique vaut tous les dopaminergiques et les sérotoninergiques du monde !

Et si je me mettais au yoga ?

C’est une alternative à privilégier dans la mesure où le yoga agit sur plusieurs plans : physique, mental et émotionnel. Certes les difficultés à l’endormissement, la nervosité peuvent être le fruit du stress. Mais un corps qui ne se sent pas bien en crée aussi. Les tensions musculaires ne font que l’accentuer. C’est un véritable cercle vicieux. Avec le yoga, on recherche un lâcher-prise, que ce soit au niveau du corps ou de l’esprit. Pour réaliser les postures, il faut arriver à se détacher. Avec une pratique régulière, non seulement on gagne en sérénité mais on arrive à prendre du recul sur soi et les événements.

Sources

"C’est décidé : je lutte contre le blues de l’hiver !", un article du Magazine Bien-Etre & Santé n°317 de décembre 2014

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