Bien vieillir : 7 facteurs qui favorisent un vieillissement "optimal"

Dans une récente étude, menée durant plusieurs années auprès de plus de 7 600 participants, des scientifiques ont dévoilé les différents facteurs qui favoriseraient le bien-être et la bonne santé en vieillissant.
Bien vieillir : 7 facteurs qui favorisent un vieillissement "optimal"

Bien vieillir, c’est possible ! Des chercheurs de l’Université de Toronto, au Canada, se sont penchés sur la question du "bien vieillir" en suivant plus de 7 600 Canadiens durant trois années. Pour les besoins des travaux, des participants en excellente santé ont été sélectionnés, c’est-à-dire qu’ils ne présentaient ni problèmes de mémoire, ni douleur chronique invalidante, ni maladies mentales évoluées ou handicaps physiques limitant l’activité du quotidien. Par ailleurs, les participants ayant pris part à l’étude faisaient état d’un niveau élevé de bonheur et de satisfaction personnelle dans la vie.

Les facteurs qui favorisent le bien vieillir plus importants que ceux qui le désavantagent

Publiée dans la revue spécialisée de l’International Journal of Environmental Research and Public Health, la recherche s’est intéressée à des participants dont l’âge était compris entre 55 et plus de 80 ans.

"Nous avons été surpris et ravis d'apprendre que plus de 70 % de notre échantillon ont maintenu leur excellent état de santé tout au long de la période d'étude. Nos résultats soulignent l'importance d'une approche basée sur les forces plutôt que sur les déficits pour le vieillissement et les personnes âgées. Les médias et la recherche ont tendance à ignorer le positif et à se concentrer uniquement sur les problèmes", a déclaré Mabel Ho, chercheur à la Faculté de sciences sociales de l'Université de Toronto et auteure principale de l’étude.

Bien vieillir : une variation observée en fonction de l’âge

Si les trois quarts de la part des 55-64 ans ont maintenu un très bon état de santé au cours des travaux, des variations ont été observées du côté des personnes à l’âge un petit peu plus avancé. En effet, seule la moitié des participants de 80 ans et plus a conservé un excellent état de santé tout au long de la recherche, malgré les années passées. Un constat qui reste très encourageant, selon les auteurs de l’étude.

"Il est remarquable que la moitié des personnes âgées de 80 ans et plus aient maintenu cette barre extrêmement élevée de bien-être cognitif, physique et émotionnel au cours des trois années de l'étude. C'est une excellente nouvelle pour les personnes âgées et leurs familles qui peuvent anticiper qu'un déclin précipité est inévitablepour les personnes âgées de 80 ans et plus", ont expliqué les spécialistes.

"En comprenant les facteurs associés à un vieillissement réussi, nous pouvons travailler avec les personnes âgées, les familles, les praticiens, les décideurs et les chercheurs pour créer un environnement qui favorise une vie future dynamique et saine", ont-ils conclu.

Dans le diaporama ci-après, retrouvez les 7 facteurs qui favorisent le "bien vieillir", selon les résultats observés par les chercheurs au cours de l'étude. 

Le mariage

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Les chercheurs, auteurs de ces travaux d’ampleur modérée, ont constaté que les femmes mariéesétaient plus susceptibles de se maintenir en bon état de santé en vieillissant, selon les observations statistiques réalisées.

L’activité physique

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Les bienfaits de l’activité physique ne sont clairement plus à prouver. Elément essentiel d’une santé de fer, l’activité sportive et/ou physique joue un rôle capital pour l’organisme et le "bien vieillir". Selon les travaux réalisés, il a été constaté que les personnes âgées pratiquant des exercices physiques de manière modérée à intense augmentaient entre 35 et 45 % leurs chances de rendre leur vieillissement optimal.

Le contrôle du poids

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Selon les observations des chercheurs, il a été constaté que les personnes âgées en état d’obésité étaient moins susceptibles de maintenir un bon état de santé au fil du temps. En comparaison, les personnes âgées contrôlant leur poids et restant dans une tranche « normale » présentaient 24 % de chance de « réussir » leurvieillissement en excellente santé. "Nos résultats sont conformes à d'autres études qui ont montré que l'obésité était liée à une gamme de symptômes physiques et de problèmes cognitifs et que l'activité physique joue également un rôle clé dans le vieillissement optimal", selon David Burnes, chercheur canadien et co-auteur de l’étude.

Le tabagisme

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S’il n’est plus à prouver que le tabagisme exerce une influence véritablement négative et même néfaste sur la santé générale de l’organisme, les chercheurs ont observé que les personnes âgées n’ayant jamais fumé avaient 46 % plus de chance de se maintenir en bon état de santé au fil du temps. Par ailleurs, les fumeurs qui arrêtaient de fumer avaient également des chances augmentées d’améliorer leur espérance de vie. 

Voir la suite du diaporama

Le sommeil

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Si le sommeil est capital pour assurer la bonne santé générale de l’organisme, cette nouvelle étude a révélé que les personnes âgées ne présentant que rarement, voire jamais, de troubles du sommeil étaient 29 % plus susceptibles de se maintenir en excellent état de santé en vieillissant. "De toute évidence, un bon sommeil est un facteur important à mesure que nous vieillissons. Les problèmes de sommeil nuisent à la santé cognitive, mentale et physique. Il existe des preuves solides qu'une intervention appelée thérapie cognitivo-comportementale pour l'insomnie est très utile pour les personnes qui en souffrent", ont partagé les spécialistes.

Le revenu

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Si ce détail peut étonner, les chercheurs ont bel et bien constaté que le revenu avait sa part d’influence dans le processus du "bien vieillir". Les trois quarts des participants qui vivaient au-dessus du seuil de pauvreté avaient tendance à vieillir de façon plus optimale, contre seulement la moitié de ceux qui vivaient en dessous du seuil de pauvreté fixé. "Bien que notre étude ne fournisse pas d'informations sur les raisons pour lesquelles un faible revenu a son importance, il est possible qu'un revenu insuffisant provoque du stress et limite également les choix sains tels qu'une nutrition optimale", ont expliqué les auteurs des travaux.

L’absence de maladie cardiaque ou d’arthrite

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Les participants ayant pris part à l’étude ne présentaient aucune maladie ou trouble cardiaque au début de l’étude, ni même d’arthrite, ce qui a laissé penser aux chercheurs que ces deux facteurs étaient étroitement liés au bien vieillir

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Source : https://www.eurekalert.org/news-releases/974219