L’atrophie d’une petite structure du cerveau est associée à un risque suicidaire accru

Chez les personnes de plus de 65 ans, le repérage à l’IRM, d’une atrophie de la partie postérieure du corps calleux – une petite structure faisant la jonction entre les deux hémisphères – pourrait aider à prévoir le risque suicidaire.
© getty

Un corps calleux atrophié d’au moins 10 %

Contrairement aux idées reçues, le suicide est plus répandu chez les seniors que chez les adolescents. Autre difficulté : ces derniers sont aussi ceux qui en parlent le moins, avant de passer à l’acte, d’où les difficultés pour prédire la tentative de suicide. Ce problème pourrait bien être résolu à l’avenir : en effet, une équipe de chercheurs vient de montrer que chez les personnes âgées ayant déjà tenté de se suicider, le corps calleux était atrophié par rapport à un groupe témoin et même par rapport à un groupe de seniors en dépression.

Des troubles de la résolution des problèmes

Pour l’instant, le lien de cause à effet entre cette atrophie et le risque suicidaire n’est pas clairement établi. Mais les chercheurs ont une piste : le corps calleux participe activement au traitement des informations reçues par le cerveau. En cas d’atrophie, cette fonction intellectuelle pourrait être perturbée… ce qui est justement le cas des personnes qui tentent de se suicider !

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Source : “Biological Psychiatry”, mai 2011 ; “Le Quotidien du médecin”, mai 2011.