Anxiolytiques et antidépresseurs : y a-t-il des risques de dépendance ?
Les antidépresseurs
A condition que les personnes qui les consomment n'augmentent pas spontanément les doses de leur traitement, les antidépresseurs n'entraînent pas de dépendance physique, quelle que soit la durée de leur utilisation. Cependant, il peut exister une certaine dépendance psychologique due essentiellement à la fonction sécurisante des médicaments. Une réduction brutale de la posologie peut ainsi être à l'origine de symptômes physiques bénins : vertiges, nausées, sueurs. Ces effets ne se produisent pas si la posologie est réduite progressivement.
Les anxiolytiques ou tranquillisants
Ils sont indiqués principalement dans les états anxieux, parfois l'insomnie ou le sevrage (notamment alcoolique). Il ont comme effets principaux d'apaiser l'anxiété, de détendre les muscles, et d'abaisser le tonus en général (effet sédatif). Il existe des effets secondaires, en particulier la somnolence, qui peuvent être dangereux, notamment pour les conducteurs de véhicules et de machines. Un grand nombre des tranquillisants prescrits sont à base de benzodiazépine, une substance induisant un risque de dépendance physique et psychique. Une personne sur dix en consomme régulièrement et on estime à 7 % la proportion de consommateurs que la prise régulière expose au risque de dépendance.
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