Le traitement d'une allergie aux protéines de lait de vache

Lorsque le diagnostic de l'allergie aux protéines de lait de vache est confirmé, on instaure un régime sans protéine de lait de vache, fondé sur l'utilisation d'hydrolysats de protéines extensifs. En cas d'échec, on recourt à des préparations à base d'acides aminés de synthèse.

Ce régime sera poursuivi jusqu'à l'âge de 9 mois à un an. La réintroduction du lait se fera alors de façon très progressive et par petites quantités, en milieu hospitalier pour les allergies IgE dépendantes, pour les allergies non IgE dépendantes le lieu est à discuter au coup par coup.

Chez l'enfant allaité, l'éviction des protéines bovines nécessite d'instituer un régime chez la mère.

Quelle prévention contre l'allergie aux protéines de lait de vache ?

La prévention primaire s'adresse uniquement aux enfants à haut risque. D'où l'importance de connaître les antécédents familiaux. On recommande un allaitement maternel exclusif prolongé (4 à 6 mois). Les préparations à base d'hydrolysats partiels de protéines, ayant fait la preuve de leur efficacité, sont recommandées en complément de l'allaitement maternel, ou seules en cas de non allaitement.

Les formules au soja sont déconseillées durant les six premiers mois de vie.

La diversification alimentaire est comme pour les autres enfants débutée entre quatre et six mois révolus.

L'application sur la peau d'huile d'amande douce est à bannir, en raison du risque de sensibilisation croisée à l'arachide.

Et bien entendu, il est indispensable de respecter les mesures générales concernant le tabagisme passif, sans oublier les vaccins, qui doivent être réalisés selon le schéma habituel.