6 objets dangereux à ne surtout pas utiliser pendant l'acte sexuel

Les fruits et légumes

Que vous soyez plutôt légumes d'été ou d'hiver, évitez de les utiliser dans le cadre de vos pratiques sexuelles. Ce réflexe malheureux a valu un séjour à l'hôpital pour le moins gênant à un vicaire britannique. Agé d'une cinquantaine d'années, l'homme n'a pas eu d'autre choix que de se faire extraire une pomme de terre du rectum.

Le religieux a bien insisté sur le fait que cet incident n'avait rien de sexuel, mais son explication a du mal à convaincre : il serait tombé sur le tubercule alors qu'il suspendait des rideaux dans sa cuisine.

L'aventure s'est bien finie pour le décorateur malchanceux, qui a subi une opération pour le moins délicate mais sans séquelles. Un couple allemand n'a pas eu cette chance. Après avoir masturbé sa compagne à l'aide d'un concombre, Oliver Dietmann lui aurait introduit dans la bouche.

Distrait par une émanation de fumée dans sa cuisine, l'homme se serait absenté avant de retrouver sa partenaire inconsciente. Le concombre, ramolli par son usage précédent, aurait étouffé la jeune femme.

Outre ces mésaventures, les sphincters peuvent se contracter au passage d'un fruit ou d'un légume, les faisant entrer plus que nécessaire dans les voies naturelles. Une fois le seuil fatidique passé, difficile de les retirer seul…

Vu les risques, mieux vaut donc se fier aux sex toys qui ont fait leurs preuves. Cela pourrait, en outre, vous éviter une exposition imprévue aux pesticides présents sur la peau de certains fruits et légumes.

Des piles

Les piles font partie des objets les plus régulièrement retrouvés dans des parties où elles ne devraient pas se trouver. Au grand dam des urgentistes. Les formats AA et AAA figurent ainsi dans le top des ustensiles extraits de rectums humains par les hôpitaux américains en 2017.

Un Britannique a, en la matière, fait preuve d'une inventivité rare : il est parvenu à s'insérer deux piles dans l'urètre. Après interrogatoire, le patient a reconnu un geste lié à la masturbation. Chanceux, il n'aura eu besoin que de 48 heures pour regagner son domicile avec une ordonnance d'antibiotiques.

Mais les choses auraient pu être bien plus sérieuses pour ce curieux. Le risque d'infection est très élevé lorsque des objets étrangers sont introduits dans ces parties du corps. Cela peut aussi endommager les tissus internes, provoquant une dysfonction érectile ou l'évacuation de l'urine par un trou différent. Quant à la pile, elle-même peut libérer des produits toxiques pour les tissus.

Les bouteilles

Parmi les objets qui ont surpris les urgentistes, les bouteilles de diverses natures figurent en bonne position. Qu'elles soient destinées à l'hygiène personnelle (déodorant, gel douche, shampoing, etc) ou à l'hydratation (bière, eau, etc), elles semblent attirer l'attention des adeptes des expériences originales.

Le problème, c'est que ces contenants peuvent provoquer des blessures, une fois à l'intérieur de l'organisme. Et celles-ci peuvent aller jusqu'à la perforation des parois intestinales. Le verdict est alors invariable : suture des tissus abîmés et colostomie préventive.

Cela signifie que, pour une durée donnée, le patient sera équipé d'un sac qui recueille ses excréments, afin d'éviter que les sutures ne s'abîment. De quoi faire passer l'envie aux plus aventureux.

Des objets en verre

Le verre, chacun le sait, peut se briser. Mieux vaut, dans ce cas, se montrer prudent afin d'éviter les coupures. Mais comment faire lorsque ce matériau a été introduit dans le rectum ou le vagin ?

La question peut sembler saugrenue, mais se pose régulièrement aux urgences. Le plus souvent, elle concerne des bouteilles et des verres insérés dans ces parties sensibles. Si l'interrogation est surprenante, la réponse l'est tout autant. Elle provient d'une équipe de l'hôpital Arnau-de-Vilanova de Valence (Espagne).

"La traction directe de l'objet ne doit pas être tentée, car cela peut s'avérer difficile et l'objet peut se briser, provoquant des blessures sévères de la paroi intestinale", expliquent les auteurs. Ceux-ci ont utilisé une autre méthode : en utilisant deux cathéters, un vide a été créé dans le rectum, poussant l'objet fragile vers la sortie la plus proche.

Des objets décoratifs

Décorer son logement est toujours un plaisir. Mais celui-ci dépasse parfois les limites de l'entendement. C'est le cas de Mr. A., un homme de 51 ans qui s'est rendu aux urgences. Le motif de la consultation : il ne parvenait pas à retirer un vase à fleurs de son rectum.

"A plusieurs reprises, il avait inséré ce même vase et l'avait retiré sans mal", précisent les médecins qui l'ont pris en charge. En tentant d'extraire l'objet, le malheureux a aggravé sa situation. Le cintre utilisé a perforé son rectum, nécessitant une intervention chirurgicale. L'homme a reconnu utiliser, régulièrement, la décoration de son logement pour son propre plaisir charnel.

"La liste des objets insérés dans les orifices de nos patients est longue et variée, mais la plupart sont des objets du domicile", soulignent les Américains qui présentent ce cas. Ils soulignent que les blessures traumatiques sont fréquentes lors de ces pratiques.

Stylos, crayons…

La pratique reste rare, mais les stylos et autres crayons figurent parmi les objets utilisés pour se donner du plaisir. Là encore, facile de les égarer dans son intimité, plus compliqué de les récupérer après en avoir perdu le contrôle.

Si ces objets sont assez peu dangereux en extérieur, ils peuvent provoquer des lésions une fois au contrat des muqueuses. Surtout si celles-ci sont pleines de replis comme les intestins. Les spasmes intestinaux sont eux aussi à risque.

Résultat : l'extraction doit souvent se faire sur un patient endormi, pour éviter la douleur mais aussi les gestes malheureux. Une surveillance est ensuite nécessaire, afin de s'assurer qu'aucune blessure n'est passée inaperçue.