L’anévrisme de l’aorte abdominale se dépiste

Le saviez-vous, l’anévrisme de l’aorte abdominale est la 3ème cause de mortalité d’origine cardiovasculaire, et la moitié des personnes concernées ne savent pas être atteintes de cette maladie silencieuse et mortelle ?La Journée nationale de l’anévrisme de l’aorte abdominale est une excellente occasion de se faire dépister.
© Istock

Qu’est-ce qu’un anévrisme de l’aorte ?

L’anévrisme de l’aorte abdominale est une maladie de la paroi artérielle entraînant une dilation localisée de l’aorte, le plus souvent située entre les artères rénales et la bifurcation aortique, soit au niveau de l’abdomen. En grossissant, cette dilation fragilise la paroi aortique, laquelle peut se rompre et provoquer la mort dans 80 % des cas.

6.000 personnes décèdent ainsi chaque année en France, soit 2 à 8 % de la population des plus de 65 ans, essentiellement des hommes (8 hommes touchés pour 1 femme).

Cette maladie étant souvent silencieuse, elle doit être dépistée en amont. Or on estime que 50 % des patients atteints d’anévrisme de l’aorte abdominale ne sont pas diagnostiqués…

L’athérosclérose est la principale cause d’anévrisme de l’aorte abdominale. Viennent ensuite l’hérédité et le tabagisme, l’excès de cholestérol, la sédentarité.

Qui doit se faire dépister de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

En priorité :

  • Les hommes et les femmes dès 50 ans ayant des antécédents familiaux d’anévrisme de l’aorte abdominale.
  • Les hommes fumeurs ou anciens fumeurs de 60 à 75 ans.
  • Les femmes fumeuses à partir de 60 ans.
  • Les femmes hypertendues à partir de 60 ans…

En quoi consiste le dépistage ?

Le dépistage repose sur l’échographie. Cet examen, simple, indolore, non invasif et non irradiant, dure moins de 5 minutes.

Peuvent ensuite être mises en place une surveillance et des mesures pour contrôler les facteurs de risque.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Dossier de presse du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ) et de la Société française de médecine vasculaire, 14 novembre 2013.