Vacances : déjouez les pièges à kilos !

Publié par Paule Neyrat
le 8/07/2011
Maj le
6 minutes
fun beach summer holiday concept woman holding watermelon on the beach
Istock
Quelle que soit la destination de vos vacances, dans chaque région de France, dans chaque pays, vous allez rencontrer des pièges à kilos : des chichis sur la plage aux bières en Allemagne, en passant par les pâtes et les gelati en Italie, ils ne manquent pas.
Stratégie pour déjouer les pièges à kilos pendant vos vacances d'été.

Je ne lâche pas ma bouteille d'eau !

Où que je sois, j'ai toujours une bouteille d'eau dans mon sac qu'il soit, de plage, à dos ou genre cabas.

  • Parce que si je bois souvent de l'eau, il est plus qu'évident que je n'aurais pas soif.

    Donc je serai moins tentée par les bières et/ou les sodas et/ou les glaces de toutes sortes qui se transforment en kilos quand on les multiplie !

  • Car ils ne me désaltèrent pas vraiment : alors je suis obligée d'en boire ou d'en sucer d'autres.

    C'est ainsi que je risque d'accumuler les calories superflues sources de kilos alors que l'eau, c'est zéro calorie.

Pour ne pas en manquer, j'ai une provision de bouteilles d'eau (dans une glacière), dans le coffre de ma voiture. Je les remplis au robinet de ma maison de vacances (ou de ma chambre d'hôtel).

Si je suis dans un pays à risque, où l'hygiène est limite, j'emporte des comprimés d'hydro clonazone, un désinfectant à base de chlore qui se trouve chez tous les pharmaciens et j'en mets un dans chaque litre d'eau.

Je réfléchis avant d'acheter des beignets !

"Beeeeeeiiiiiignets", "chiiiiichiiiiiis", je ne me laisse plus avoir par les cris des vendeurs de beignets et de chichis sur la plage.

Parce que, dans ma tête, je me fais le film, non pas de leur conversion en kilos sur mes hanches, mais du parcours de ces beignets jusqu'à moi, allongée sur la plage et réveillée par ces cris.

De la pâte hypersucrée plongée dans un bain de friture bien noire car l'huile n'est pas souvent changée, des mains non gantées qui les ont tripotés plusieurs fois (roulés dans le sucre, fourrés de confiture d'abricot ou de Nutella, etc.) avant qu'ils n'arrivent sur le plateau du vendeur, certaines de ces mains non lavées après que leur propriétaire soit allé aux toilettes, celles du vendeur qui périodiquement essuient la sueur qui dégouline sur son visage, grattent sa tête, manipulent aussi bien les beignets que les pièces et les billets des acheteurs et pour couronner le tout, un séjour au soleil bien propice au développement des bactéries.

Si mes enfants m'en réclament, je leur dis que ces beignets sont pleins de microbes et qu'ils vont être très malades s'ils en mangent. Ca n'est pas certain que je sois en train de leur mentir.

Je mange des fruits avant chaque repas !

Où que je sois, je trouve toujours un marché et j'achète des fruits de façon à en avoir toujours sous la main.

Quel que soit le pays ou la région où je me trouve, c'est la saison, il y a des fruits partout.

J'en mange avant chaque repas, que ce soit au restaurant, à la plage, ou ailleurs. Car les fruits m'apportent ce qu'il me faut de sucre pour remonter ma glycémie, et ainsi me coupent un appétit trop dévorant : je mangerai moins aux repas, je n'aurai pas la tentation de me gaver de pâtes ou de pizza.

Pour que ces fruits restent frais, je les stocke dans une glacière ou bien je mets un pack glacé dans mon panier ou dans mon sac (près de la bouteille d'eau).

Dans ces fruits, j'inclus les tomates, et surtout les tomates cerise, qui se mangent facilement nature.

De plus, cette cure de fruits m'apporte des fibres et aussi plein d'antioxydants bons pour ma santé, ma peau et mon bronzage.

Je partage mon plat !

Et oui, partager, ça fait diminuer les portions !

Ma pizza, mon plat de pâtes, mon rizotto, mon cassoulet, ma paella, mon sandwich aux rillettes, ma friture de petits poissons, mes lasagnes, mon tiramisu, mon gâteau au chocolat, mes crêpes au beurre salé, c'est-à-dire tous les plats et desserts gras qui, si j'en abuse, vont se transformer en kilos.

Je partage avec mon compagnon ou un enfant ou une copine. Les portions habituelles sont suffisamment grosses, partout, pour que la moitié me suffise largement, d'autant plus que je n'ai pas une grande faim puisque j'ai mangé des fruits.

En plus, je dépenserai ainsi moins d'argent !

J'allonge le pastis, l'ouzo, la sangria !

Et tous les apéritifs faits d'un mélange d'alcool et d'eau. J'en commande un normal, j'en bois une ou deux gorgées et ensuite j'ajoute de l'eau ou des glaçons.

Ainsi cet apéritif me durera plus longtemps. J'aurai le petit shoot agréable de l'alcool lors des premières gorgées et ensuite, je resterai à l'unisson de mes compagnons d'apéritif, en profitant de l'atmosphère agréable, détendue, conviviale tout en me désaltérant sans risque de kilos (et de contrôle d'alcoolémie si c'est moi qui conduis).

Si je prends un verre de vin, j'y ajoute des glaçons et je les renouvelle souvent. Bon, je finirai par boire de l'eau parfumée, mais le vin, ça n'était quand même pas un Petrus au départ.

Mais si je veux vraiment limiter l'alcool ou bien le réserver uniquement pour les repas, je choisis un jus de fruit, un citron pressé, un jus de tomate ou un cocktail sans alcool.

Je ne saute jamais le petit déjeuner !

Même si je me réveille très tard parce que j'ai fait la fête la veille jusqu'à point d'heure, je prends quand même mon petit déjeuner, quitte à réduire ma quantité de tartines, de façon à pouvoir déjeuner quand même une ou deux heures plus tard.

Sinon, je vais déséquilibrer toute ma journée et je ne me sentirai pas bien. J'aurai une fringale ou bien je serai affamée au déjeuner, je mangerai beaucoup trop et je serai comateuse tout l'après-midi.

Je fonctionne avec des mini-portions !

J'achète des petites barres glacées, des petits pots de glace, des fromages (Boursin, Babybel, Vache qui rit) en mini-portions, des petits paquets de biscuits, de croustilles etc...

Ainsi, je ne me prive de rien, mais comme j'en ai moins sous la main, j'en mange moins.

Lors d'un barbecue chez des copains ou quand je vais me servir au buffet du club de mes vacances, je ne prends que des petites portions.

Et je choisis une assiette à dessert. Comme ça je ne serai pas tentée d'entasser dans une grande trop de trucs que je serai obligée de manger car je ne veux pas gâcher de la nourriture, surtout si je suis dans un pays où tout le monde ne mange pas à sa faim.

Si je sens que j'ai vraiment encore faim (vraiment, vraiment ? Je prends le temps de me poser la question), je vais me resservir. Mais avant, je me pose aussi celle du dessert : est-ce que j'aurai encore assez d'appétit pour bien en profiter ?

Je mange toujours lentement !

Car je sais que si je mange lentement, je laisse le temps à mon cerveau de déclencher le processus de satiété et qu'ainsi, je m'arrêterai de manger lorsque je serai vraiment rassasiée.

Et tant pis si je suis la dernière à terminer mon assiette au restaurant !

Du coup, je ne mangerai jamais au-delà de mes besoins énergétiques et je ne risquerai jamais d'engranger des kilos en vacances.

... Et toutes ces bonnes intentions chaque jour additionnées, se transformeront en kilos évités.

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