Tout le monde n'apprécie pas autant Noël !

Tout le monde n'apprécie pas Noël de la même façon
Anne, elle, ne partage pas cette ambiance : « Nous sommes une famille juive, un peu pratiquante. Je n'apprécie pas tellement que Noël soit devenu une fête qui s'impose autant commercialement.
En effet, dans notre religion, on ne fête pas Noël. Pour les enfants, c'est difficile à comprendre. Nous avons fini par trouver une parade : nous partons au soleil une semaine tous les ans pour être dans une autre atmosphère.
Mais on se sent quand même obligés de faire un cadeau aux enfants sinon, par rapport à leurs camarades d'école, ce serait la honte pour eux ! »
En effet, Noël est au départ une fête religieuse, et l'on tend parfois à l'oublier devant la débauche de lumières !
Noël peut être aussi associé à des souvenirs malheureux
Pour Hélène, Noël lui rappelle des frustrations : « Quand j'étais petite, je rêvais d'avoir pour Noël une paire de bottes en caoutchouc, parce que je n'avais que des sabots de bois remplis de paille. Et jamais je n'ai reçu ce cadeau dont je rêvais. Mes parents étaient trop pauvres. Nous recevions un paquet de bonbons pour toute la famille et une orange chacun, un point c'est tout.
Et maintenant que j'ai tout ce qu'il me faut, tout le monde me demande ce que je veux. Et ça m'énerve. Je n'ai besoin de rien, c'est aux personnes qui n'ont rien qu'il faut poser cette question ! »
Et puis, il y a aussi ceux qui sont seuls, comme Océane : « Comme je suis étudiante, je suis loin de ma famille qui habite aux Antilles. Pour Noël, je ne peux pas rentrer. L'année dernière, j'ai passé Noël seule, et franchement, j'ai déprimé en pensant que tout le monde faisait la fête. Cette année, j'ai déjà planifié de me faire inviter chez des amis ! Je ne veux pas revivre une soirée déprime ! »
Alors, peut-être faut-il changer un peu pour partager plus ! Car le plaisir de donner est souvent plus grand que celui de recevoir.
Chacun peut décider de sa façon de fêter Noël !
Joëlle, elle, a changé ses habitudes : " Depuis deux ans, au lieu de fêter Noël comme nous le faisions avant, je demande aux enfants de trier leurs jouets et de donner ceux dont ils ne se servent plus beaucoup. Et j'insiste pour qu'ils en donnent au moins un en excellent état. Et j'invite une personne seule de mon entourage à manger avec nous pour le repas de fête. Du coup, nous avons maintenant une sorte de grand-père adoptif ! J'ai pris conscience que le côté commercial nous cachait peut-être l'essentiel. Et ça ne fait qu'augmenter le plaisir ! "
Alors, Noël, rappelons-nous c'est d'abord la fête des tout-petits, des pauvres et des enfants. Pas uniquement la grande braderie de fin d'année !
S'en souvenir un peu, ça peut faire plus chaud au cœur que bien des cadeaux très chers !