Sport, périnée et petites fuites

Le sport est bénéfique pour la santé, c'est indéniable. Pourtant, il peut se révéler source de petites fuites urinaires. Le fautif : le périnée. Certaines données sont importantes à connaître pour que les femmes apprennent à gérer ce drôle de phénomène et ne s'arrêtent surtout pas de faire du sport pour cette raison…
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Les fuites urinaires pendant une séance de sport : un phénomène courant

Au cours d'une séance de sport, certaines femmes font l'expérience de fuites urinaires (selon une enquête menée en 2007, 39% des femmes faisant du sport ont vécu au moins une expérience de fuites et 49% des sportives intensives). Surprenantes, désagréables, inopportunes et inquiétantes, de telles fuites d'urines peuvent parfois mener les femmes à ne plus pratiquer de sport. C'est un tort d'arrêter la pratique sportive car elle est essentielle pour la santé et que l'on peut apprendre à gérer les fuites urinaires. Le périnée constitue un ensemble de muscles qui soutient les organes du petit bassin. Le sport ne muscle pas le périnée, mais le sollicite. En effet, tous les efforts (sportifs ou non), augmentent la pression abdominale et donc la pression exercée sur le périnée, ce qui peut provoquer des fuites inopportunes au moment où on s'y attend le moins : en pleine séance de sport (course à pied, gym…), en toussant, en portant un enfant, en éclatant de rire, etc. Le risque de fuite sera d'autant plus important que le périnée est à l'origine fragile mais ce risque dépend également de l'effort réalisé et donc de la pression abdominale exercée.

Quels sont les sports à risque de fuites urinaires ?

Certains sports sont plus à risque que d'autres.

  • Sports à haut risque : athlétisme, gymnastique, basket, volley, hand-ball, fitness, équitation…...
  • Sport à risque moyen : jogging, ski, patinage, tennis…...
  • Sports à faible risque : rameur, vélo, natation, roller, golf…...

A noter par ailleurs que les abdominaux au cours desquels on gonfle le ventre (pédalage, ciseaux, relevé de buste trop rapide) sont à risque de pression sur le périnée. En revanche, les abdominaux pratiqués en creusant le ventre, sur le temps de l'expiration, quand les muscles sont en raccourcissement maximal sont sans risque pour le périnée.

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Source : Communiqué de presse Institut Téna, enquête Ifop, 24 juillet 2007.