Sida : mettre fin à 8 idées reçues

Les idées fausses qui entourent le sida sont nombreuses et ont la vie dure. Petit recueil des idées reçues qu’il faut définitivement éliminer.

Non, la pilule contraceptive ne protège pas du sida.

Seul le préservatif permet de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) comme le sida. La pilule protège uniquement d’une grossesse non désirée.

Non, le sida ne s’attrape pas en s’embrassant, en buvant dans le verre de quelqu’un d’autre ou en s’asseyant sur les toilettes publiques.

Pourtant, 15% des jeunes le pensent encore, preuve que les modes de transmission ne sont pas encore parfaitement compris.

Non, il ne faut jamais mettre deux préservatifs l’un sur l’autre.

Plusieurs préservatifs ne protègent pas davantage. Au contraire, l’un sur l’autre, ils risquent de s’endommager, de se déchirer, de moins bien protéger. Un seul suffit !

Non, Sida et VIH, ce n’est pas pareil.

C’est après une infection par le virus du sida ou virus de l’immunodéficience humaine (VIH), que l’on peut, en l’absence de traitement, développer le sida (la maladie, représentée par ses complications). En France, grâce au dépistage et au trainement, la plupart des personnes séropositives vivent avec le virus du sida (avec le VIH), sans développer le sida.

Oui, on peut être séropositif et vivre normalement.

Les personnes séropositives dépistées précocement et traitées vivent normalement et présentent une espérance de vie normale. Elles sont contaminées par le VIH mais ne sont pas malades grâce à leur traitement. Et toujours grâce à leur traitement (qui rend leur charge virale indétectable), elles ne transmettent plus le virus (le cas de 90% des personnes sous traitement).

Oui, ce sont les personnes qui ignorent être séropositives, qui n’ont pas été dépistées, qui transmettent le plus le sida.

Dans 70% des cas, la contamination est due à une personne qui ignore sa propre contamination (environ 30.000 personnes en France, 1 séropositif sur 5). C’est pourquoi, au moindre doute, il faut faire un test de dépistage. Les 30% de cas restant impliquent des personnes dépistées mais non traitées.

Oui, certaines pratiques sont plus à risques.

Plus que le nombre de partenaires, ce sont certaines pratiques sexuelles qui sont plus à risques de transmission et de contamination que d’autres. C’est ainsi qu’un homosexuel a plus de risques de contracter le VIH qu'un hétérosexuel. Cela dit, tout le monde est concerné par le VIH !

Oui, on peut faire un test de dépistage à domicile.

Depuis septembre 2015, on peut acheter en pharmacie (en ventre libre au prix de 25-28 euros) ou sur Internet, un autotest à faire chez soi à partir d’une goute de sang. Il doit être fait 3 mois après la prise de risque. En cas de résultat positif, il faut le confirmer par un test classique dans un laboratoire d’analyses médicales sur prescription ou dans un Centre de dépistage anonyme et gratuit.

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Source : Sida Info Service, www.sida-info-service.org.