Sexualité : qui sont les hommes éjaculateurs précoces ?
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L’éjaculation précoce, entre sentiment d’échec et souffrance

Au-delà d’une photographie de ces hommes, Emoi met en lumière leur souffrance relationnelle, la dégradation des sentiments de bien-être et de confiance en soi. 48% des éjaculateurs précoces d’Emoi vivent un sentiment d’échec important, ainsi qu’une souffrance mise en évidence au moyen d’échelles de qualité de vie, d’estime de soi et de qualité de la relation de couple. Il n’est pas rare pour eux de ressentir des troubles anxieux et dépressifs. D’ailleurs, 45,6% des hommes avec une éjaculation précoce "secondaire" ont été soignés pour ces troubles (contre 36,7% dans la population générale) et plus souvent pour des troubles du sommeil.

L’espoir d’une solution médicamenteuse fait demander de l’aide

Si 67% des hommes éjaculateurs précoces pensaient que « cela s’arrangerait tout seul », la perspective de solutions pharmacologiques a été l’élément déterminant pour s’en ouvrir au soignant dans 78% des cas.

Dr Marie-Hélène Colson : « La dapoxétine (non remboursée) est la seule molécule qui a reçu l’autorisation de prescription dans cette indication. Je la prescris systématiquement si l’éjaculation précoceest ante portas (avant la pénétration) sinon, c’est au cas par cas. Il n’y a pas de profil type, mais elle sert principalement au patient pour apprendre à gérer son éjaculation, reprendre confiance et aider au changement de comportement sexuel ».

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Source : *soutenue par les laboratoires Menarini en partenariat avec la Fédération française de sexologie et de santé sexuelle (octobre 2013- avril 2014)
D’après un entretien avec le Dr Marie-Hélène Colson, médecin sexologue, secrétaire générale de la Fédération française de sexologie et de santé sexuelle (FF3S), Directeur d’Enseignement DIU de Sexologie, Faculté de médecine de Marseille et un symposium organisé par le laboratoire Ménarini dans le cadre des 8emes Assises françaises de sexologie et de santé sexuelle (8-12 avril 2015, La Rochelle).