Sexualité : 7 questions sur les fantasmes sexuels
Sommaire

5 - L’autre me parle de ses fantasmes, dois-je lui parler des miens?

Pas forcément. Quand l’autre me parle de ses fantasmes, c’est qu’il se sent en confiance. Mais, cela ne doit jamais m’obliger à lui parler des miens. Mes fantasmes m’appartiennent et je ne dois en faire que ce que je veux. Bien sûr, si j’ai envie de partager mon imaginaire érotique, cela peut beaucoup rapprocher de l’autre, rendre encore plus intime la relation. Mais il ne faut pas accepter de parler de ses fantasmes parce qu’on s’y sent obligé, ni faire pression sur l’autre pour qu’il raconte les siens. Chacun doit se sentir libre. Parce que le désir et l’amour ont besoin de liberté pour exister et pour durer.

6 - J’ai un fantasme, toujours le même. Est-ce que je manque d’imagination ?

Une personne donnée a presque toujours le même type de fantasmes. C’est ce qui pour elle est excitant. Certains ont des fantasmes plutôt « voyeurs » consistant à imaginer une personne nue, ou en train de se déshabiller ou encore imaginer surprendre un couple faisant l’amour.

Pour d’autres, les fantasmes fonctionnent plutôt sur le mode exhibitionniste, ce qui est excitant, dans leur imaginaire, c’est de fantasmer sur le fait d’être nu devant un public par exemple.

On peut encore avoir des fantasmes de domination, de soumission, de faire des choses interdites ou cachées, etc.

Les fantasmes les plus excitants pour nous sont liés à notre histoire. Les premières émotions érotiques laissent de fortes traces dans notre mémoire. Et, nous cherchons à les retrouver dans l’imaginaire.

Ce n’est donc pas le manque d’imagination qui limite les fantasmes, c’est notre histoire, et notre esprit qui préfère éprouver du plaisir à revivre ce qu’il trouve excitant plutôt que de chercher du nouveau.

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