Sexualité, 10 choses à savoir sur les petites lèvres !

Petites lèvres : leur anatomie
1) Les petites lèvres s'appellent aussi les nymphes
C'est peu connu mais les petites lèvres peuvent aussi être appelées des nymphes. Il s'agit aussi de nom de divinités grecques qui sont les divinités romaines liées à l'eau, des fontaines, des sources et des rivières. Les nymphes féminines sont peut-être considérées comme la source ou la fontaine de la vie. Ou bien elles ressemblent à des nymphéas ou nénuphars, parfumées et belles comme des fleurs ?
2) Les petites lèvres sont asymétriques
Pas la peine de se cacher si vos petites lèvres ne sont pas parfaitement identiques. Il en existe toujours une plus grande que l'autre.
En effet, on observe toujours des différences entre les deux petites lèvres d'une même femme, en largeur, en longueur ou en épaisseur. Le tissu des petites lèvres correspond à celui des bourses chez l'homme. Chez lui aussi cette zone est asymétrique.
3) La couleur des petites lèvres n'est pas celle de la peau
La couleur des petites lèvres est plus sombre que la peau, allant parfois du rose au gris ou au noir profond. De plus, la palette de couleur des petites lèvres est très étendue. Le rose de l'intérieur n'est pas le même que sur l'extérieur.
4) La zone délimitée par l'intérieur des petites lèvres s'appelle "le vestibule"
C'est ainsi que l'on nomme la zone située juste avant l'entrée du vagin. Quand cette zone est irritée, on parle d'ailleurs de vestibulite. Cette pathologie se caractérise par une douleur – chronique ou ponctuelle – persistante. Souvent l'origine de cette douleur dans la région de la vulve est inexpliquée. Les femmes ressentent des sensations de brûlures ou de picotements alors que l'examen gynécologique ne révèle aucune infection ou anomalie.
5) Les petites lèvres dépassent des grandes lèvres chez la grande majorité des femmes
Chez huit femmes sur dix environ, les petites lèvres dépassent des grandes. C'est un phénomène trop peu connu qui peut complexer les femmes qui s'examinent de près ! Et elles grandissent encore au moment de l'excitation sexuelle.
6) La forme des petites lèvres évolue au fil de la vie, en particulier à la puberté où elles grandissent beaucoup
Au moment de la puberté, sous l'effet des hormones sexuelles, les petites lèvres qui étaient vraiment toutes petites, grandissent subitement. Elles vont en général dépasser des grandes lèvres. C'est un phénomène parfaitement normal, autant que l'apparition des seins ou de la pilosité sexuelle.
Quel est le rôle des petites lèvres ?
7) Les petites lèvres sont une zone érogène importante
Les petites lèvres sont une zone érogène, excitable, sensibles aux caresses. Il s'agit même d'une zone d'approche très importante au moment du début de la pénétration.
8) Les petites lèvres gonflent sous l'effet de l'excitation sexuelle
Les petites lèvres contiennent des corps érectiles qui gonflent sous l'effet de stimulations érotiques. Elles restent gonflées pendant le rapport sexuel et souvent plusieurs minutes ou pour certaines femmes plusieurs heures après le rapport sexuel.
9) Les petites lèvres jouent un rôle dans la lubrification
Les glandes de Bartholin qui servent à la lubrification de l'entrée du vagin sont situées dans les petites lèvres. Ces glandes sont bien situées dans les petites lèvres. Elles produisent une lubrification liée à l'excitation sexuelle. Elles peuvent parfois se boucher entraînant une douleur et un gonflement dans une petite lèvre. On parle alors de Bartholinite.
10) les petites lèvres souvent mutilées lors de l'excision
Couper les petites lèvres est une mutilation fréquente qu'ont subi les femmes excisées. En effet, une grande partie des victimes de cette pratique illégale n'ont pas seulement subie une ablation du clitoris, mais aussi des petites lèvres. La suture des petites lèvres qui s'appelle l'infibulation est plus rare, même si elle se pratique dans certaines zones d'Afrique.
La chirurgie intime reconstructive permet de réparer les dommages subis par le clitoris et les petites lèvres lors de ces terribles mutilations génitales.