Quel médicament prendre contre la douleur ?

Il existe trois molécules antidouleurs
Le paracétamol qui, en plus de ses propriétés antidouleurs, est également un antipyrétique (contre la fièvre).
L'aspirine (ou acide acétylsalicylique) et l'ibuprofène, tous deux des anti-inflammatoires non stéroïdiens, qui sont des antidouleurs mais également des antipyrétiques et des anti-inflammatoires.
Choisir de préférence le paracétamol
C'est le mieux toléré car il présente le moins d'effets secondaires. C'est d'ailleurs le seul qui est autorisé pendant la grossesse (sur conseil de son médecin ou pharmacien).
En deuxième choix, on peut se tourner vers l'ibuprofène puis vers l'aspirine. Ces deux molécules sont contre-indiquées chez les femmes enceintes.
Quels sont les effets secondaires potentiels du paracétamol ?
Il peut, mais c'est rare, provoquer des troubles au niveau du sang et de la peau, de type éruptions cutanées ou réactions d'hypersensibilité.
Attention, à forte dose le paracétamol peut endommager le foie. Il est donc indispensable de ne pas dépasser les doses prescrites ou indiquées sur la notice, et, si vous prenez d'autres médicaments, de vérifier qu'ils ne contiennent pas, eux aussi, du paracétamol !
Quels sont les effets indésirables des anti-inflammatoires non-stéroïdiens ?
Aspirine et ibuprofène peuvent entraîner des troubles digestifs (nausées, brûlures d'estomac) et des réactions allergiques.
En cas de prise prolongée et/ou de doses importantes, il existe un risque d'hémorragie digestive et d'ulcère. Donc là encore, attention à ne pas dépasser les doses et à la durée du traitement.
Attention également aux interactions entre médicaments : certains, c'est le cas des anticoagulants, des antiagrégants plaquettaires et des corticoïdes, s'ils sont pris en même temps que l'aspirine ou l'ibuprofène, potentialisent le risque d'hémorragie digestive et d'ulcère.
Quelles sont les doses à ne pas dépasser ?
Paracétamol : pas plus de 4 g par jour.
Ibuprofène : pas plus de 40 mg toutes les 6 à 8 heures.
Aspirine : pas plus de 3 g par jour.
Comme pour tous médicaments en accès libre, l'automédication doit rester ponctuelle. Il faut l'arrêter immédiatement si les symptômes s'aggravent, si de nouveaux symptômes apparaissent ou s'ils réapparaissent dès que l'on arrête le traitement. Enfin, il ne faut prendre qu'un seul médicament en automédication à la fois.
Pour en savoir plus ou pour connaître les interactions entre médicaments, vous pouvez consulter le guide médicaments d'e-sante
Sources
Le guide de l'automédication, éditions Vidal.