A quand un pictogramme pour repérer la présence de perturbateurs endocriniens ?

C’est l’excellente idée défendue par le sénateur Gilbert Barbier, dans son dernier rapport. Le but : informer par un pictogramme, les populations les plus vulnérables (femmes enceintes et nourrissons) des risques potentiellement cancérigènes liés à l’usage de ces perturbateurs endocriniens.
© getty

Encore beaucoup de questions autour des perturbateurs endocriniens

Présents dans un très grand nombre de produits à usage courant, ces perturbateurs ont récemment fait parler d’eux avec l’interdiction des phtalates et du bisphénol A – qui entrait dans la composition des biberons - depuis le 1er juin 2011. Mais il en reste beaucoup d’autres. Et comme la possibilité qu’ils soient impliqués dans la survenue de cancers hormonodépendants est évoquée, le sénateur estime légitime que le consommateur soit au moins informé de leur présence pour éventuellement choisir un produit de substitution …

Un pictogramme similaire à celui apposé sur les bouteilles d’alcool

Un petit dessin étant plus explicite qu’un long discours, le sénateur se dit favorable à l’apposition d’un pictogramme mettant en garde les femmes enceintes (comme ce qui est déjà fait sur les bouteilles d’alcool). Et à plus long terme, de remplacer les perturbateurs endocriniens par d’autres substances plus sûres. Une démarche soutenue par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). A suivre !

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Source : Rapport du Sénateur Gilbert Barbier – Les Perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution, 13 juillet 2011.