Parlons prostate le 15 septembre

De l’adénome au cancer de la prostate
Jeudi 15 septembre, le milieu médical se mobilise pour informer le public sur l’adénome et le cancer de la prostate, sur les dépistages (certains établissements proposent des consultations gratuites de dépistage) et sur les avantages et inconvénients des différents types de traitements.
L’adénome de la prostate
Rappelons que la prostate augmente naturellement en volume avec l’avancée en âge, sans que l’on sache exactement pourquoi. Cette prostate trop volumineuse ou adénome, est bénigne, mais peut alors entraîner des troubles urinaires.
Le dépistage du cancer de la prostate
Quant au cancer de la prostate, il n’existe pas de dépistage organisé bien codifié comme c’est le cas pour le cancer colorectal ou le cancer du sein. Toutefois, l’Association française d’urologie recommande aux hommes de faire réaliser un toucher rectal et un dosage des PSA (antigènes prostatiques) tous les ans à partir de l’âge de 50 ans. Mais en cas d’antécédents familiaux de cancer de la prostate ou d’origine africaine ou antillaise, ce dépistage est conseillé à partir de 45 ans.
Avec 250.000 hommes concernés, 71.500 nouveaux cas chaque année et 9.200 décès annuels (chiffre à la baisse en raison des progrès en matière de dépistage et de prise en charge), le cancer de la prostate est le plus fréquent : un homme sur six entre 60 et 79 ans est concerné.
Sources
Dossier de presse de l’Association française d’urologie, www.urofrance.org, 15 septembre 2011.