Nos cinq bonnes résolutions " écolos " santé !

Nous n'avons jamais été autant exposés aux polluants chimiques, aux gaz, aux ondes électromagnétiques, qu'aujourd'hui… Et ce n'est pas sans conséquence : les cancers et les maladies respiratoires flambent (www.ecologie.gouv.fr). La fertilité baisse. Et l'on retrouve des traces de nombreux produits chimiques dans notre sang : jusqu'à 76 produits différents selon une enquête de l'association WWF ! L'air, l'eau et les aliments étant nos principales sources de contamination, il est grand temps que ça change !

1) On arrête de manger n'importe quoi ...

Au lieu de prendre des plats industriels trop gras, trop salés, avec des additifs potentiellement cancérigènes (additifs phosphatés), on renoue avec les marchés où l'on trouve tous les aliments qu'il nous faut pour faire notre propre cuisine (moins énergivore). On achète local pour limiter les transports. Et on privilégie le Bio, plus respectueux des terres. On le fait au moins pour les produits les plus à risque comme le lait (qui peut contenir de la dioxine, cancérigène), ainsi que les fruits et les légumes (les pesticides sont des perturbateurs endocriniens). À défaut de trouver du Bio, on achète du lait écrémé (moins de graisses, moins de risque) et on retire la peau du fruit ou les premières feuilles des légumes, car les pesticides se concentrent surtout en périphérie.

2) On surveille mieux ce qu'on boit ...

La boisson la plus cancérigène d'entre toutes, c'est l'alcool. Alors va pour la fête, mais pas pour l'ivresse ! Quant aux boissons sucrées, elles favorisent l'obésité et le diabète : on reste donc à l'eau, au thé (non sucré) ou aux jus de fruits pressés à petites doses.

3) On respire à fond ...

On profite des vacances pour oublier la cigarette car c'est le pire polluant de l'air intérieur. On fuit les zones embouteillées - plus l'air est pollué, plus les risques d'infarctus et de décompensation respiratoire augmentent - et on se met au vert. Montagne, campagne ou bord de mer, peu importe, du moment qu'on limite nos déplacements en voiture. Comme le trafic automobile routier produit jusqu'à 80% des émissions polluantes en ville, regrouper nos sorties en voiture, faire du co-voiturage (www.roulonspourlavenir.com), choisir un véhicule écolo, ou mieux, y aller à pied quand on peut, ce n'est pas du luxe.

4) On fait attention à ce qu'on met sur sa peau

Les ultraviolets font le lit des cancers de la peau et cette dernière a besoin d'être rincée souvent pour bien éliminer le sel et le sable, mais ce n'est pas une raison pour appliquer n'importe quoi ! Selon l'Environmental Working Group (une organisation à but non lucratif, visant à informer et protéger la santé du grand public et l'environnement, aux USA), de nombreux cosmétiques contiennent du parabène et/ou des phtalates : or ces perturbateurs endocriniens sont impliqués dans la baisse de production des spermatozoïdes, l'augmentation des malformations congénitales de l'appareil reproducteur et peut-être le doublement des cancers du testicule en 40 ans.

Comme il existe des marques qui se sont engagées à n'utiliser que des produits dont l'innocuité est reconnue (liste sur www.greenpeace.org) ainsi que des labels BDIH ou Cosmébio, qui certifient les cosmétiques naturels contrôlés, on commence par là pour faire notre choix.

5) On lâche le portable...

Un téléphone qui sonne sur une plage, c'est très désagréable pour les vacanciers qui aspirent au calme ! En plus, les micro-ondes des portables n'ont pas apporté la preuve de leur innocuité. Tout comme les téléphones sans fil et la Wi-Fi, ils sont soupçonnés d'augmenter légèrement le risque de cancer chez les gros utilisateurs (étude israélienne Interphone 2008). Le bon réflexe, c'est donc d'éteindre son portable quand on ne s'en sert pas. De le maintenir à distance du corps même en veille. Et en cas d'appel, d'utiliser le mode haut-parleur ou un kit mains libres, en se limitant à des conversations courtes. De toute façon, pas de portable pendant les vacances pour décompresser, ça ne fait pas de mal !