Allergie aux pollens : quelles solutions pour soulager ?

Rhinite, conjonctivite, urticaire… Les pollens explosent dans les régions de France. Les personnes allergiques peuvent être soulagées grâce à différents traitements symptomatiques : anti-histaminiques, traitements locaux, corticoïdes, etc.
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Rhinite, conjonctivite, urticaire... Comment soulager une allergie ?

En matière d'allergie aux pollens, il existe différents types de traitements. Si certains sont curatifs (c'est la désensibilisation), d'autres permettent de soulager rapidement les symptômes des patients.

Le point sur les traitements symptomatiques.

Les traitements symptomatiques de l'allergie

Les antihistaminiques

Ces médicaments s'opposent aux effets de l'histamine, substance inflammatoire libérée au cours de la réaction allergique. Ainsi, les antihistaminiques par voie orale soulagent en diminuant l'inflammation allergique et en réduisant les symptômes de la pollinose (rhinite, conjonctivite, urticaire).

Aujourd'hui, certains médicaments antihistaminiques sont vendus sans ordonnance, permettant aux patients d'être soulagés momentanément avant de consulter un médecin.

Les traitements locaux

Selon les symptômes observés, ils s'administrent dans le nez, les yeux ou les bronches.

Le nez : sérum physiologique, spray nasal d'anti-inflammatoires ou de cromoglycate de sodium ou d’anti-histaminique.

Les yeux : collyres antiallergiques de cromoglycate de sodium d’anti-histaminique ou d’autres anti allergiques.

Les bronches : broncho-dilatateurs, corticoïdes, anti-inflammatoires locaux.

Les anti allergiques

Ces médicaments s'utilisent sous forme de spray nasal ou de gouttes pour les yeux. Ils bloquent la libération de certains médiateurs de la réaction allergique.

Les corticoïdes

Ce sont de puissants anti-inflammatoires qui s'emploient fréquemment sous forme de spray nasal ou bronchique dans le traitement de l'asthme. Des cures courtes de corticoïdes (7 jours maximum) sous forme de comprimés sont parfois conseillées dans des formes sévères de l'allergie pollinique.

Il est aujourd'hui déconseillé d'utiliser des corticoïdes à action retardée par voie injectable.

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Source : " Le guide des allergies aux pollens ", Dr Pierrick Hordé, éditions Flammarion.