Ne laissez pas le mal des transports gâcher vos vacances !

Le mal des transports est bénin et fréquent, surtout chez l'enfant. Il est lié à des informations discordantes, transmises au cerveau à la fois par l'oeil, l'oreille interne et les muscles. Quelques précautions simples peuvent suffire à l'éviter et les médicaments doivent être réservés aux cas tenaces ou récidivants.
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Le mal des transports correspond aux troubles survenant lors d'un voyage, en voiture, en train, en avion ou encore en bateau. Il s'agit d'un problème bénin, mais fréquent puisqu'environ une personne sur trois a subi, au moins une fois dans sa vie, les désagréments liés à cette affection. On a constaté que les femmes et les jeunes enfants étaient plus sensibles au mal des transports que les hommes. Heureusement, le problème s'améliore souvent spontanément vers l'âge de 12-13 ans. C'est en mer que l'on est le plus souvent malade (25 à 30% des cas), si l'on excepte le mal de l'espace qui touche un astronaute sur deux... Attention également aux excursions à dos d'éléphant ou de chameau, ça tangue comme sur un bateau ! En revanche, aucun risque si l'on utilise le transport à cheval.

Pourquoi est-on malade ?

Afin de nous permettre de bien nous situer dans l'espace, notre cerveau a besoins de plusieurs types d'informations : celles fournies par l'œil qui situe notre position par rapport à l'horizon, celles fournies par les muscles qui nous renseignent sur notre position dans l'espace, et surtout celles apportées par l'oreille interne, qui contient notamment les labyrinthes ou vestibules intervenant dans l'équilibre. Ces formations sont sensibles à la fois aux changements de direction et aux accélérations dans une direction donnée. Lors d'un voyage en voiture, en avion ou en bateau, les informations transmises au cerveau peuvent être perturbées ou discordantes. Ainsi, des vibrations transmises par la route ou le moteur peuvent être captées par les vestibules de l'oreille interne, sans que nos yeux n'aient rien perçu. Ces informations inhabituelles entraînent des perturbations de l'équilibre, et comme le centre des vomissements n'est pas très éloigné du centre de l'équilibre... Cependant, les troubles de l'équilibre n'expliquent pas tout et il faut savoir que le mal des transports est favorisé ou même accru par certaines odeurs (essence, tabac, aliments...), les bruits importants, la chaleur ou le confinement.

Les manifestations du mal des transports sont bien connues

Il n'est sans doute pas nécessaire de s'étendre sur les symptômes du mal des transports, car un grand nombre d'entre vous a sûrement eu l'occasion de les ressentir, que ce soit dans l'enfance ou plus tard. Ils sont très variables d'une personne à l'autre et aussi selon l'âge. Schématiquement, on distingue plusieurs paliers : le premier est marqué par une sensation de malaise, avec état nauséeux, légère somnolence, bâillements. S'il s'agit d'un enfant, il ne parle plus et devient pâle, ce qui doit alerter les parents. Si rien n'est fait, les nausées s'accentuent, la salivation devient plus importante, des vertiges sont également fréquents. Surviennent ensuite les vomissements, parfois douloureux, associés à des sueurs et parfois à une sensation de froid. Généralement, ces vomissements marquent la fin de la crise et procurent un certain soulagement.

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