Maladies respiratoires des rongeurs de compagnie

Publié par Anne Pensis
le 8/01/2007
Maj le
3 minutes
Autre
Maladies respiratoires des rongeurs de compagnie
Ecoulement nasal, éternuements, respiration difficile : les affections respiratoires des petits rongeurs ne sont pas à prendre à la légère ! Afin de les protéger de ces maladies souvent sévères, il convient de les tenir à l'écart des courants d'air et des variations de température.

La bordetellose

La bactérie « bordetella bronchiseptica » est un des agents responsables de la toux des chenils, affectant nos amis canins. Mais c'est également un ennemi des cobayes, rats et chinchillas, chez lesquels elle induit une broncho-pneumonie sévère voire mortelle surtout chez les animaux très jeunes ou âgés. Il est possible de vaincre cette bactérie à l'aide d'un traitement antibiotique.

La mycoplasmose

Les affections respiratoires comptent parmi les maladies les plus fréquentes chez le rat domestique. L'un des principaux responsables de ces atteintes respiratoires est le mycoplasme, infectant le nez, les bronches et les poumons des rats et provoquant ainsi une difficulté respiratoire, un écoulement de pus ou de sang au niveau du nez et des yeux ainsi qu'une perte de poids. Les traitements antibiotiques anéantissent rarement l'entièreté des germes et les récidives sont fréquentes.

Le coryza

Causé par l'action conjointe de virus et de la bactérie « chlamydia », le coryza est bien connu des amateurs de chats domestiques. Mais les petits rongeurs ne sont pas épargnés par cette affection des voies respiratoires supérieures qui peut se propager aux bronches et aux poumons si elle n'est pas traitée. La maladie se manifeste par un écoulement nasal clair puis jaunâtre, des éternuements et des difficultés respiratoires. A l'instar de nombreuses infections respiratoires, elle apparaît préférentiellement suite à un stress, une exposition à des courants d'air ou de brusques variations de température.

La pasteurellose

Pasteurella multocida est une bactérie responsable de pneumonie notamment chez les cobayes et les hamsters. Les chinchillas et les lapins peuvent aussi être contaminés et souffrent alors d'une conjonctivite, d'un écoulement nasal purulent et parfois de difficultés respiratoires. La maladie peut devenir chronique et est responsable de récidives qu'il faut chaque fois traiter à l'aide d'antibiotiques appropriés. Les symptômes respiratoires sont parfois accompagnés d'abcès cutanés, d'infection rénale ou de méningite.

La myxomatose

Le virus de la myxomatose est transmis aux lapins par les piqûres d'insectes (moustiques, puces) ou par l'intermédiaire d'une plaie cutanée et provoque généralement des nodules sur la peau. Plus rarement, il se développe une forme respiratoire de la maladie qui peut résulter d'une contamination aérienne. Elle se traduit par un écoulement nasal purulent, un gonflement des paupières et une inflammation des organes génitaux. Cette forme respiratoire de la maladie est généralement mortelle. La myxomatose peut être prévenue par un vaccin.

Le streptocoque pneumoniae

Cette bactérie est capable de provoquer une pneumonie d'apparition brutale pouvant induire une mort soudaine notamment chez le hamster, le cobaye et le rat. Si elle est diagnostiquée rapidement, un traitement à l'aide d'antibiotiques est néanmoins possible.

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