La pilule du lendemain, ça marche comment ?

Publié par Psychonet Production
le 19/08/2002
Maj le
2 minutes
Autre
Rapport non protégé, capote mal utilisée (attention aux ongles !), oubli de pilule… Ces situations (et d'autres encore) sont susceptibles de donner lieu à une grossesse non désirée. Bref, le scénario catastrophe. La solution d'urgence ? La pilule du lendemain, à n'utiliser que de façon exceptionnelle. Elle n'est pas efficace à 100% mais plus on la prend vite et plus on met les chances de son côté…

La pilule du lendemain, une solution d'urgence

La « pilule du lendemain » ou contraception d'urgence, n'est à utiliser que dans les cas critiques, après un rapport non protégé ou mal protégé. La plus récente -et la plus efficace- est la pilule NorLevo®. Elle permet de bloquer l'ovulation et d'empêcher ainsi la fécondation, à condition de la prendre très rapidement : elle est efficace à 95% si elle est prise dans les 24 heures qui suivent le rapport, puis ensuite à 85% dans les 72 heures. Un second comprimé est à avaler 12 à 24 heures après le premier. Elle peut parfois provoquer des vomissements sans gravité, il faut donc juste veiller à ne pas vomir le comprimé.

Comment se la procurer ?

Depuis le décret du 9 janvier 2002, la contraception d'urgence par un progestatif -la NorLevo® donc,- est disponible en pharmacie, sans prescription médicale ni autorisation parentale. Gratuite pour les mineures, elle est remboursée à 65% pour les majeurs. Mais vous pouvez aussi vous la faire prescrire par un médecin généraliste, un gynécologue, une infirmière scolaire ou en s'adressant à un centre de planning familial. Dans ces conditions, la consultation pourra vous rassurer (mode d'emploi de la pilule, conduite à tenir en cas d'échec, etc.) et vous permettre de faire le point sur une contraception ultérieure.

Et après ?

Si vous avez d'autres rapports, il faut utiliser un moyen contraceptif local -autrement dit faites votre provision de capotes !-jusqu'au retour des règles suivantes. Celles-ci peuvent survenir quelques jours après la prise de la pilule d'urgence ou à la date habituelle. Après cinq jours de retard, on conseille de consulter ou de pratiquer un test de grossesse.Enfin, si la pilule du lendemain ne comporte pas de contre-indications, son recours doit bien sûr rester occasionnel. Elle permet en effet d'éviter le traumatisme d'un avortement, mais ne remplace pas une contraception régulière. Et puis, comme toutes les pilules, NorLevo® ne protège en aucun cas du Sida et des MST. Seule la capote (et oui, encore elle !) en a le pouvoir.

Pour en savoir plus

Fil santé jeunes (service d'écoute anonyme et gratuit): 0 800 23 52 36.SOS grossesse : 3615 SOSG ou 01 45 84 55 91

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