Le phénomène de vieillissement de la peau

Publié par Rédaction E-sante.fr
le 2/04/2006
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2 minutes
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Hommes ou femmes, peaux claires ou foncées, nous sommes ou serons tous touchés par le vieillissement - et en particulier celui de notre épiderme, indissociable du vieillissement du corps dans son ensemble. Tour d'horizon.

Le vieillissement cutané : épiderme et derme

Le renouvellement cellulaire, aux alentours de 50 ans, a tendance à ralentir : l'épiderme s'amincit tandis que, parallèlement, sa partie la plus superficielle, la couche cornée, s'épaissit. Résultat, une peau rugueuse et sèche. Quant au derme, zone plus profonde, il diminue de 6% tous les dix ans. En cause, des fibres de collagène et des fibres élastiques fragmentées. La peau perd sa souplesse, les rides se creusent et l'épiderme en général devient bien moins résistant aux agressions extérieures et aux chocs, même minimes.

Le vieillissement cutané : les mélanocytes

Ces cellules sont celles responsables de notre pigmentation. À partir de la cinquantaine, elles tendent elles aussi à diminuer : moins dix pour cent par décennie, en plus de voir leur activité diminuer. C'est ce phénomène qui provoque une quantité et une répartition du pigment dans les cellules de l'épiderme moins homogène. Des zones trop pigmentées, ou taches solaires, apparaissent sur les mains et le visage tandis que des zones au contraire dépigmentées (taches blanches “en confettis“) surgissent sur les bras et les jambes.

Le vieillissement cutané : glandes sudoripares et sébacées

À ces mécanismes qui agissent de manière directement visible sur la peau, il faut ajouter une réduction de la transpiration : les glandes sudoripares qui la produisent diminuent, en densité et en volume. La sécrétion de sébum baisse elle aussi, la peau devenant plus sèche. Mais parallèlement, certaines de ces glandes qui constituent le sébum s'hypertrophient : on peut voir apparaître de petites lésions blanc nacré, en particulier sur le visage (un dermatologue en vient à bout).

Le vieillissement cutané : la ménopause

Chez la femme, l'arrêt de la sécrétion d'oestrogènes à cette période est responsable d'une perte de la densité osseuse associée à certaines altérations de la peau. La peau se fait plus sèche mais elle perd également de sa densité, de sa pulpe : le visage marque davantage, les traits se creusent. Dans cette perspective, le traitement hormonal substitutif possède une action postive sur le vieillissement cutané des femmes ménopausées.