Une Française sur trois a été infidèle

Sans dépasser le niveau d’infidélité de la gent masculine, l’infidélité féminine progresse. Selon une enquête Ifop, une Française sur trois a déjà été infidèle, soit 33% des femmes en couple.
© Istock

Selon ce sondage mené auprès de 3.406 femmes pour le compte du site de rencontres extraconjugales Daylov, l’infidélité féminine reste un sujet tabou, surtout par rapport à l’infidélité masculine, mais qui prend de l’ampleur. Quelque 33% des femmes en couple (contre 49% des hommes) admettent avoir déjà eu au cours de leur vie un rapport sexuel extraconjugal, « soit une proportion en progression lente mais continue au cours des cinquante dernières années » : 24% en 2001 et 10% en 1970. Par ailleurs, 4% trompaient leur partenaire au moment de l’enquête et 23% ont déclaré qu’elles pourraient tromper leur partenaire actuel.

Quant aux raisons évoquées, 62% indiquent que l’attirance physique pourrait jouer un rôle déterminant. Les autres critères seraient les sentiments pour quelqu’un d’autre (déterminant à 55%) et le manque d’attention ou d’affection de la part du conjoint (à 50%).

L’infidélité ne se limite pas qu’au sexe

Si l’on ne limite pas l’infidélité aux seuls rapports sexuels, on observe qu’à peu près la moitié des Françaises s’est déjà livrée au cours de sa vie à une forme d’extraconjugalité : le baiser (une femme sur deux admet avoir déjà embrassé au cours de sa vie quelqu'un d’autre que le partenaire avec lequel elle était en couple), le jeu de la séduction verbale (27% ont déjà échangé des messages ambigus par SMS ou chat avec une autre personne) et l’infidélité psychique (une femme sur deux reconnaît avoir déjà rêvé faire l’amour avec quelqu'un d’autre).

Pourquoi l’infidélité masculine dépasse toujours l’infidélité féminine ?

Selon les auteurs de ce sondage, l'asymétrie entre les sexes qui persiste en matière d’infidélité aurait trois explications :

  • les hommes dissocient plus facilement sexualité, affectivité et conjugalité ;
  • au fil du temps, le désir masculin persiste, alors que le désir féminin s’affaiblit, notamment avec la parentalité ;
  • les femmes sont toujours réticentes dans leur récit à admettre s’être livrées à un comportement jugé « pas convenable » par la morale dominante.
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Source : Enquête Ifop/DAYLOV.COM, L’extraconjugalité au féminin : la grande enquête, 9 janvier 2017, http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2010052/Analyse_Ifop_Daylov_09.01.2016.pdf.