Dépendance à l’alcool : Le Baclofène n’est plus hors la loi
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Maladie alcoolique : 45000 décès par an

Car la maladie alcoolique tue beaucoup de gens, soit 45.000 personnes par an ou 3750 personnes par mois. Une véritable hécatombe face à laquelle la médecine était plutôt impuissante à ce jour, les patients souffrant beaucoup, rechutant souvent, et déprimant toujours.

L’arrivée du Baclofène a donc ouvert un véritable espoir, mais peu de patients purent vraiment en bénéficier car seuls 500 médecins en France ont osé le prescrire en l’absence d’avis favorable de l’AFSSAPS. Rappelons que l’AFSSAPS ou Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, est l’organisme qui autorise ou pas les indications des médicaments en France. D’où l’importance de ce nouvel avis de l’AFSSAPS qui constate que « de nouvelles données observationnelles montrent des bénéfices cliniques chez certains patients. » Et que « les données de pharmacovigilance sont très limitées mais ne remettent pas en cause la poursuite de ce type de traitement. » La position de l’AFSSAPS doit donc être saluée comme s’inscrivant dans une démarche de vérité au service des patients.

Les conséquences de cet avis sont très importantes :

  • Les médecins qui prescrivent du Baclofène dans la dépendance à l’alcool ne sont plus « hors la loi ».
  • Les patients déjà sous Baclofène vont pouvoir continuer leur traitement plus sereinement et notamment se faire délivrer leur médicament dans toutes les pharmacies.
  • Les patients pourront demander à leurs médecins traitants une telle prescription, ou, à défaut, leur demander de leur indiquer un confrère pouvant la leur faire.

Si vous voulez en savoir plus sur le Baclofène, je ne saurais que vous conseiller de lire le livre du Dr Olivier Ameisen : « Le dernier verre ». Vous découvrirez une histoire passionnante et courageuse.

(Source : Actualité de l’AFSSAPS du 24 avril 2012 - www.afssaps.fr.)

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