Invité sur les ondes de France Inter le 3 janvier 2022, le ministre de la Santé Olivier Véran a reconnu : "nous sommes sur un plateau élevé de contaminations au Delta. Ça va continuer à augmenter dans les prochains jours. La circulation d’Omicron est très élevée, et elle l’est sur toute la planète. On n’a jamais enregistré autant de contaminations dans le monde". 

Et, comme les autres pays, l'Hexagone fait face à une vague importante d'infections à la covid-19. On compte 1518 cas pour 100 000 habitants au 30 décembre 2021. Les hospitalisations grimpent également. 19 043 patients touchés par la covid-19 étaient pris en charge par les services de santé au 2 janvier 2022, soit une hausse de 16,36% en 7 jours. Il s’agit par ailleurs du taux le plus élevé depuis le 25 mai 2021. Les hôpitaux de plusieurs départements voient leurs services saturés par les malades infectés par le coronavirus. On vous les détaille dans ce diaporama.

Omicron et Delta : un danger pour les hôpitaux

Au micro de France Inter, Olivier Véran a une nouvelle fois mis en garde contre les variants. "On fait face à deux menaces assez distinctes", a-t-il prévenu. "Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d’hospitalisation conventionnelle. Il est moins dangereux, ça se confirme et les besoins en lits de réanimation sont moins importants qu’avec les variants précédents", a-t-il expliqué. "Delta sature les réanimations, Omicron les hospitalisations conventionnelles", a-t-il ajouté, précisant par la suite que "très peu" de malades sont actuellement en réanimation à cause d’Omicron.

Si la contagiosité de la nouvelle mutation a conduit à l’introduction de nouvelles restrictions ce 3 janvier 2022, le ministre de la Santé fait preuve d’optimisme. "Vu le taux de contaminations dans notre pays et sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité ou par la vaccination, ou par l'infection, ou les deux", a-t-il dit estimant. Il avait également avancé au préalable dans le Journal du dimanche que nous faisions "peut-être" face à "la dernière des vagues" de la Covid-19.