Contre la dépression, mangez méditerranéen !

Publié par Rédaction E-sante.fr
le 30/11/2009
Maj le
2 minutes
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Voici un nouvel argument pour vous inciter à passer au régime méditerranéen. En plus des bénéfices cardiovasculaires, des effets anticancer et anti maladie d'Alzheimer, sachez que manger méditerranéen diminue aussi de 30% les risques de dépression...

Quelle est cette relation entre dépression et régime méditerranéen ?

Cette relation entre dépression et régime méditerranéen a été mise en évidence à partir d'une population de 10.000 adultes suivis durant 4 ans.

Selon leurs habitudes alimentaires, ils ont été répartis en 5 groupes, avec, aux deux extrêmes, une alimentation qui se rapprochait le plus du régime méditerranéen et une alimentation qui s'en éloignait le plus.

Ainsi, ce premier mode alimentaire est basé sur une large consommation de fruits, légumes, poissons, noix, huile d'olive, etc., tandis que l'autre comprenait plutôt des aliments industriels, frits, à base de viande, céréales raffinées, produits laitiers, desserts sucrés...

En fin d'étude, 480 cas de dépression ont été diagnostiqués.

On constate ainsi qu'une alimentation riche en produits transformés, c'est-à-dire à l'opposé du régime méditerranéen, s'accompagne d'une augmentation de 58% du risque de dépression. Inversement, l'alimentation la plus proche du régime méditerranéen diminue le risque de dépression de 30%.

Comment expliquer ce lien entre humeur et alimentation méditerranéenne ?

Il est possible que les effets soient dus à la richesse en antioxydants, en folates, en oméga-3 et en acides gras insaturés.

Les 10 caractéristiques du régime méditerranéen

  • Part importante de fruits et de légumes.
  • Apport élevé de légumineuses et de graines.
  • Consommation d'huile d'olive mais faible apport en matières grasses animales.
  • Apport important en céréales complètes.
  • Usage fréquent d'herbes aromatiques et d'épices.
  • Consommation modérée à élevée de poisson.
  • Faible consommation de viande, et notamment de viandes rouges.
  • Apport modéré en produits laitiers.
  • Consommation modérée de vin.
  • Convivialité des repas.

Sources

Sanchez-Villegas A. et coll., Arch. Gen. Psychiatry, 66 (10) : 1090-8, 2009.

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