Comprendre son métabolisme pour maigrir

1) Métabolisme et dépenses basales
Notre métabolisme fonctionne selon trois modes de dépense énergétique: les dépenses basales, l'activité physique et la thermogenèse adaptative. Voyons cela dans l'ordre. Au commencement sont donc les dépenses basales. Elles désignent toutes les dépenses requises pour le bon fonctionnement des organes et des cellules et le maintien des fonctions vitales de l'organisme: respiration, circulation, digestion, fonctionnement du coeur et de la pensée. Ainsi, les quelques calories brûlées par le cerveau qui vous permettent actuellement de lire cet article et, espérons-le, de le comprendre seront comptabilisées en dépenses basales. On ne peut pas faire grand-chose pour élever ce type de dépense. Sinon favoriser le fonctionnement des cellules les plus gourmandes en énergie. A savoir celles des muscles. Un bon programme d'amaigrissement passe d'ailleurs par une phase de renforcement musculaire, histoire d'augmenter la capacité de notre "chaudière" intime. A l'inverse, les graisses ne consomment quasiment rien. D'où cette possibilité qui nous est faite d'en stocker toujours davantage et qui nous cause tant de soucis.
2) Le rôle de l'activité physique dans le métabolisme
Un deuxième type de dépense énergétique est lié à l'activité physique. Cela varie énormément d'une personne à l'autre, selon qu'on exerce la fonction de bûcheron dans les forêts canadiennes ou de garde parfaitement immobile devant Buckingham Palace qui attend la relève en s'interdisant de bouger, même un coin de la moustache. Pour maigrir, il importe évidemment de développer cette activité au maximum en additionnant les efforts de toute nature: courir, faire du vélo, marcher, danser, jardiner, nager. La liste est longue des sports et autres activités récréatives qui nous font bouger. Pour tous les goûts et pour tous les tempéraments.
3) Les dépenses énergétiques liées à la thermogenèse
Venons-en à la thermogenèse adaptative. Ici les choses se compliquent un peu. Il faut savoir que notre organisme dispose d'une capacité d'adaptation pour s'opposer aux fluctuations de poids. Sans entrer dans trop de détails, retenez que notre corps est capable de brûler de l'énergie "pour rien". Ce mécanisme qui porte le nom de "cycles futiles" se révèle très efficace chez certaines personnes et beaucoup moins chez d'autres, ce qui explique les profondes injustices qui caractérisent notre espèce face à la prise de poids. En cas d'excès alimentaires, certains individus se contenteront de faire fonctionner ces filières à plein régime et ne grossiront pas d'un gramme. Pour d'autres, la situation devient beaucoup plus vite problématique. En clair, nous ne sommes pas égaux devant les kilos. Le problème se pose aussi en cas de restriction calorique. L'organisme répond par un abaissement des dépenses basales et celles liées à la thermogénèse ce qui permet de comprendre l'échec de la majorité des régimes après une première phase généralement encourageante d'amaigrissement. Pour avoir une chance de réussir, on doit alors jouer sur l'activité physique et donc associer impérativement du sport au contrôle de son alimentation. Qu'on se le dise!