Comment vivre avec sa mauvaise conscience ?
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Quand la culpabilité nous paralyse

Soyons honnêtes, la plupart de nos actes un peu mesquins ou négatifs ne nous empêchent pas de dormir. Néanmoins, parfois, lors d’un événement bien plus grave à nos yeux, la culpabilité devient envahissante, nous gâche la vie, tellement elle devient immense. C’est à ce moment-là qu’il faut agir.

Car autant rester quelque temps, quelques jours, quelques semaines, tétanisé par une erreur se conçoit, autant traîner des années une culpabilité devient toxique, pouvant nous empêcher de vivre et par ricochet, porter atteinte à l’équilibre de notre entourage.

Que faire si la mauvaise conscience me ronge ?

Accepter vos erreurs ! Ce qui est fait est fait, et nul n’y peut rien changer. Ce que l’on peut en revanche changer, c’est la suite des événements. Accepter aussi cette mauvaise conscience, c’est-à-dire accepter de ne pas être à la hauteur de ce que l’on aimerait être. Et oui, nous avons de sacrées limites !

Et l’idéal serait de finir par se dire : « je dois tirer une leçon de cette erreur ».

Laquelle ? C’est à chacun de la chercher.

Il faudrait réussir à penser : « je dois devenir une personne qui ne fera plus jamais le même type d’erreur dans le futur » ; c’est cela avancer, se servir de ses fautes ou de ses erreurs comme des forces et aller vers plus de sagesse. Connaissez-vous la maxime suivante ? Les sages ne sont pas ceux qui ne tombent jamais ; ce sont ceux qui se relèvent toujours… Alors, même en cas de grosse culpabilité, sachez vous relever !

Je sais que j’ai tort, mais je n’arrive pas me délester de ma mauvaise conscience…

Si la mauvaise conscience vous étouffe depuis longtemps, vous empêche de vivre heureux et que vous ne parvenez pas à avancer, peut-être avez-vous besoin d’en parler. Autrefois, on se confessait à un prêtre, pour demander l’absolution de ses péchés, afin de repartir d’un bon pied. Aujourd’hui, si vous vivez une foi religieuse, il est possible que dans votre religion il existe une manière de se libérer de la culpabilité.

Et si vous n’êtes pas dans ce cas, un psychiatre ou un psychologue peut vous aider à dénouer ces fils qui vous emprisonnent. Quelques séances suffisent parfois à se libérer, d’autant plus si vous n’avez partagé cette mauvaise conscience avec personne.

Et rassurez-vous, vous ne serez pas jugé(e) ! D’autant moins que les psys entendent toutes sortes de confessions et sont au courant de la nature humaine, souvent bien pire que la vôtre !

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Source : Au diable la culpabilité, cessez de vous culpabiliser et retrouvez la liberté intérieure de Yves-Alexandre Thalmann aux éditions Jouvence.
Apprivoiser la culpabilité de Catherine Aimelet-Perissol et Aurore Aimelet aux éditions Albin Michel.