Comment choisir un détecteur de monoxyde de carbone fiable ?

Publié par Rédaction E-sante.fr
le 23/01/2014
Maj le
2 minutes
bricoleur avec des outils de réparation d'un équipement
Istock
Suite à des essais ayant porté sur une dizaine de détecteurs de monoxyde de carbone, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) en arrive à la conclusion que ces équipements ont « un niveau de fiabilité trop souvent insuffisant ». Au-delà de conseils pour choisir son détecteur, c’est le moment de rappeler les grandes consignes de prévention, car avec ou sans détecteur, elles restent essentielles pour prévenir les intoxications.

Comment bien choisir son détecteur de monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore, produit par des appareils de chauffage à combustion ou d’eau chaude vétustes ou mal entretenus (cheminée à foyer ouvert, poêle à bois, à charbon, à pétrole, groupe électrogène, moteur à combustion…). Chaque année en France, des milliers de foyers se retrouvent intoxiqués au monoxyde de carbone et une centaine de personnes en décèdent.

La CSC invite les pouvoirs publics à renforcer la réglementation, à développer un nouveau marquage de sécurité et à retirer du marché les appareils dangereux.

Conseils pour choisir son détecteur de CO

Choisir un appareil bénéficiant du marquage volontaire NF 292 ou à défaut, un détecteur sur lequel figure le numéro de la norme NF EN 50291 et le nom de l’organisme ayant certifié leur conformité à ce référentiel.

Le détecteur de CO ne suffit pas

Si installer un détecteur (fiable) est sécurisant, en parallèle, il est indispensable de respecter les règles de prévention pour éviter les intoxications :

  • Faites vérifier tous les ans par un professionnel le bon fonctionnement de vos appareils de chauffage et de production d’eau chaude.
  • Faites ramoner vos conduits de fumée.
  • N’obstruez pas les bouches d’aération et veillez à leur bon fonctionnement.
  • Enfin, aérez tous les jours chaque pièce de votre logement.

Sources

Avis de la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) du 21 novembre 2013. 

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