Colliers d’ambre : attention danger !

Collier d’ambre : quelle est l’origine de leur réputation?
Les vertus que l’on attribue à l’ambre remontent à plusieurs siècles mais difficile de connaître leurs origines exactes. Certaines croyances racontent qu’au Moyen-âge, on faisait brûler l’ambre pour combattre la peste. D’autres disent que les Romaines en portaient toujours sur elles pour conserver une jeunesse éternelle…
Collier d’ambre : remède non prouvé
Selon les études, les parents adeptes du collier d’ambre confèrent à ces amulettes des propriétés analgésiques et apaisantes. En plus d’être un souvenir de naissance, le collier d’ambre est aussi considéré comme un complément voire une alternative aux remèdes thérapeutiques ; ils sont donc adorés par les parents qui rechignent à donner des médicaments à leurs bébés. Mais toutes ces affirmations ne reposent sur aucune étude scientifique. Les pédiatres ne reconnaissent d’ailleurs absolument pas les vertus attribuées aux colliers d’ambre et mettent souvent leurs patients en garde contre leurs dangers.
Collier d’ambre : quels sont les dangers ?
Même si aujourd’hui aucune loi n’interdit la commercialisation des colliers d’ambre, tous les experts s’accordent à dire qu’ils présentent un réel danger de strangulation pour les bébés. Et malheureusement, les parents qui achètent ces accessoires ne sont pas suffisamment informés. Si le collier ne se rompt pas en cas d’accrochage, l’enfant peut par exemple rester pendu à une branche ou à un montant de lit et s’étrangler. Et en cas de rupture le risque de strangulation est écarté, mais l’enfant risque, comme pour n’importe quel collier, d’avaler ou d’inhaler une perle tombée.
Colliers d’ambres : recommandations et alternatives
La Société Française de Pédiatrie déconseille fortement le port du collier d’ambre autour du cou. Mais les médecins conseils respectent les croyances des parents et leurs recommandent alors d’accrocher le collier d’ambre à la cheville ou autour du poignet pour éviter tout risque de strangulation. Une autre alternative serait également de fixer solidement le collier, ou même une seule perle d’ambre, au vêtement du bébé. Dans certains pays, comme la Suisse ou le Canada, les médecins recommandent également d’éviter le port du collier avant trois ans et de l’enlever durant la nuit ou pendant la sieste.
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Sources
SFP (=Société Française de Pédiatrie)
Dr Marie-Christine Mauroy – Directrice médicale de l’Office de la Naissance et de l’Enfance.
Dr Françoise Macart – Cardiologue pédiatrique au CHC de Liège et secrétaire scientifique du Groupement belge des pédiatres de langue française.
Dr Arnaud Marguglio – néonatologue au Centre hospitalier chrétien (CHC) de Liège.
http://www.swiss-paediatrics.org/sites/default/files/paediatrica/vol20/n2/pdf/75.pdf
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=teething+necklace