Calendrier vaccinal : un cru 2013 très allégé

Publié par Rédaction E-sante.fr
le 16/04/2013
Maj le
2 minutes
fille se faire vacciner contre la grippe
Istock
Concrètement, le cru 2013 du calendrier vaccinal est un événement : moins de vaccins pour tous, avec des rappels à âge fixe et plus espacés pour les adultes. Une vraie simplification qui était attendue et qui pourrait améliorer la couverture vaccinale en France.

Calendrier vaccinal 2013 : moins de vaccins pour tous

Les vaccins sont très nombreux et les recommandations parfois difficiles à appliquer. Pour 2013, le Haut Conseil de la santé publique a opté pour une vraie simplification.

Au programme, moins d’injections pour les nourrissons et des rappels plus espacés pour les adolescents et les adultes avec des rendez-vous à âge fixe.

  • La primo-vaccination des nourrissons se fait avec une injection en moins :

    deux doses de vaccin espacées de 2 mois et un rappel, au lieu de trois doses et un rappel.

  • Une injection en moins pour les ados puisque le rappel de la vaccination diphtérie, tétanos et polio (dTP) entre 16 et 18 ans est supprimé.
  • Quant aux adultes, ils auront au total deux rappels en moins à effectuer, soit seulement 5 au lieu de 7 jusqu’à présent.

    Par ailleurs, les rappels se feront désormais à âge fixe : à 25 ans, 45 ans et 65 ans (soit tous les 20 ans), puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans.

  • Enfin, l’âge de la vaccination des jeunes filles contre les papillomavirus est avancé à 11 ans au lieu de 14 ans.

La protection vaccinale sera-t-elle la même ?

Cette réduction du nombre d’injections et de rappels est sans conséquence sur l’efficacité vaccinale.

Le nombre de doses a été « optimisé (…) en tenant compte de l’évolution des connaissances » de sorte qu’il garantisse « une protection optimale », précisent les autorités de santé.

Et c’est aussi un calendrier plus facile à mémoriser et donc à appliquer.

Reste à savoir si ce cru 2013 permettra réellement une amélioration de la couverture vaccinale…

Sources

Dossier de presse du Ministère de la Santé et de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 16 avril 2013.

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