Alzheimer : 9 questions pour savoir si vous êtes à risque

Publié par Gwendoline Gauven le 20/12/2022
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Si la maladie d’Alzheimer se développe avec l’âge, vos habitudes pourront influer sur vos risques de développer cette forme de démence. Le Dr George Retali, neurologue et membre de la Société française de neurologie, donne les 9 questions à se poser pour connaître ses risques.

On associe souvent un trouble de la mémoire à la maladie d’Alzheimer. En effet, il s’agit de la maladie neurologique la plus fréquente. Parmi les 50 millions de cas répertoriés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le monde, 60 à 70% sont attribués à la maladie d’Alzheimer.

Chaque année, 10 millions de cas supplémentaires sont dénombrés. Alors que le nombre de personnes malades ne cesse d’augmenter, comment connaître ses risques de développer la maladie ? Pour cela, il est important d’avoir conscience des différents facteurs de risques. 

Alzheimer : l’âge et le sexe sont les principaux facteurs de risque 

La maladie d’Alzheimer se développe en général à partir de 65 ans. Si elle peut apparaître avant cet âge, cela est très rare. Ainsi, si cette forme de démence n’est pas une forme normale du vieillissement, elle se caractérise par l’âge. Ce dernier est donc le premier facteur de risque de la maladie, mais il n’est évidemment pas le seul. L’âge ne suffit pas à développer la démence, mais il peut augmenter le risque s’il est combiné à de mauvaises habitudes. 

Le second facteur de risque important sur lequel vous ne pouvez pas influer est votre sexe. En effet, les femmes sont plus à risque de développer Alzheimer que les hommes. Selon les chiffres officiels, 60% des personnes atteintes sont des femmes. Au-delà de ces facteurs de risque, votre comportement peut permettre de vous prémunir de la maladie. 

Alzheimer : l’importance d’adopter un bon mode de vie

Les bienfaits d’un mode de vie sain ont été démontrés dans de nombreuses pathologies, et Alzheimer n’échappe pas à la règle. Cela passe notamment par une alimentation équilibrée. "L’entretien de notre cerveau passe en effet par une alimentation spécifique et particulièrement par l'adoption du régime méditerranéen. Plusieurs études l'ont confirmé. La caféine à dose modérée peut aussi participer à la prévention : on parle de 1 à 2 tasses journalières",  explique pour Medisite le Dr Rétali, neurologue et membre de la Société française de neurologie.

Au-delà de protéger notre cerveau, adopter un bon mode de vie permettra également de freiner la maladie si elle est déjà présente. "Un mode de vie sain sera aussi protecteur pour les personnes déjà atteintes de démence. Cela permettra qu'elle ne s'aggrave pas. Et surtout, avoir une bonne hygiène de vie permettra de prévenir les risques pour les personnes qui ont des risques génétiques", partage le neurologue. 

Ainsi, un mode de vie néfaste augmente fortement vos risques de développer Alzheimer. Ces facteurs de risques liés à votre comportement nombreux, et il y a certaines questions à vous poser pour connaître vos risques. E-santé vous partage ces 9 questions, auxquelles répondre à l’affirmative présage un risque élevé de développer la maladie d’Alzheimer.

Sources

George Retali, neurologue et membre de la Société Française de Neurologie.  https://www.fondation-alzheimer.org/la-maladie/comprendre-la-maladie/ https://www.inserm.fr/dossier/alzheimer-maladie/ https://www.vaincrealzheimer.org/prevention/comment-prevenir/memoire-et-activite-physique/

Avez-vous des cas d’Alzheimer dans votre famille ?

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"Dans ces formes héréditaires, c’est la mutation d’un gène en particulier qui cause de manière systématique la maladie chez la personne porteuse de cette modification du génome", explique la Fondation Alzheimer. 

Toutefois, l’organisme insiste sur le fait que les formes héréditaires de la maladie sont rares. "Elles ne concernent que quelques centaines de malades d’Alzheimer en France et se révèlent à un âge très précoce, entre 30 et 50 ans", précise la Fondation Alzheimer. 

Vous manquez de sommeil ?

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Il est recommandé à un adulte de dormir entre 7 et 9h par nuit. Ce temps de sommeil est indispensable pour permettre un bon fonctionnement de notre organisme, mais aussi de notre cerveau. Comme l’explique le Dr Rétali : "Si vous avez un sommeil de mauvaise qualité, que ce soit une durée de sommeil insuffisante (inférieure à 6-7 heures entre 50 et 70 ans), ou simplement un mauvais sommeil, cela peut affecter la santé de votre cerveau".

Etes-vous sédentaire ?

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Les méfaits de la sédentarité sont multiples et concernent également la maladie d’Alzheimer. En effet, plusieurs études ont démontré que pratiquer une activité physique régulière aidait à réduire les risques de la maladie.

Ainsi, l’association Vaincre Alzheimer estime que : "les personnes pratiquant une activité physique modérée ou élevée réduisent d’environ 30 % leur risque de développer une maladie neuro cognitive par rapport à celles qui n’en pratiquent que très peu". 

Consommez-vous de l'alcool quotidiennement ?

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La consommation d’alcool est elle-aussi associée à un risque de développer la maladie d’Alzheimer. "La consommation excessive d'alcool est associée à un triplement du risque de démences en général et un doublement de celui de développer la maladie d'Alzheimer, ce qui en ferait un facteur de risque modifiable majeur pour ces maladies", estime l’Inserm.

Stimulez-vous rarement votre cerveau ?

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Pratiquer des activités telles que les mots croisés, la lecture ou le tricot permettent de stimuler votre cerveau et de le rendre plus fort, ce qui lui permettra d’éviter le déclin cognitif. 

Etes-vous stressé ?

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Le stress et l’anxiété sont eux-aussi associés à une augmentation des risques de démence. Pour éviter cela, apprenez à lâcher prise en prenant du temps pour vous ou en pratiquant la méditation. 

Avez-vous une alimentation trop sucrée ?

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Le sucre n’est pas seulement mauvais pour la ligne, il augmente également le risque de nombreuses pathologies comme la maladie d’Alzheimer, en favorisant le surpoids et l’obésité. 

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