Alimentation : le secret des étiquettes

La liste des ingrédients
Il est fortement conseillé de consulter la liste des ingrédients car elle peut révéler des surprises quant à la nature réelle de l'aliment.
Ce qui doit interpeller, c'est l'ordre dans lequel figurent les ingrédients. La législation imposant de les indiquer par ordre de poids, on peut ainsi s'apercevoir que certaines lasagnes bolognaises ne contiennent pratiquement pas de viande hachée, tandis que certains pains d'épice ou autres gâteaux contiennent plus de sucre que de farine. Idem pour les matières grasses.
Ce type d'information peut aider à choisir judicieusement entre plusieurs produits.
Date limite de consommation ou DLUO ?
La DLUO, date limite d'utilisation optimale, indique qu'au-delà de cette date, les qualités organoleptiques (goût, aspect ) et nutritionnelles (vitamines ) du produit ne sont plus garanties. Le produit peut cependant encore être consommé et reste autorisé à la vente.
En revanche, la DLC, date limite de consommation, qui concerne tous les produits périssables, indique qu'au-delà de cette date, leur consommation peut présenter un risque pour la santé. Ils deviennent alors interdits à la vente.
Les OGM (organismes génétiquement modifiés) sont-ils obligatoirement indiqués ?
Oui. Dans un produit, tout ingrédient, additif ou arôme génétiquement modifié, doit figurer sous la mention : «produit à partir de ... génétiquement modifié», quelle que soit la quantité.
Les allergènes sont-ils obligatoirement indiqués ?
Oui. Depuis novembre 2005 toute présence d'allergènes doit être mentionnée sur l'étiquette selon une liste réglementaire (gluten des céréales, oeufs, poissons, crustacés, lait, fruits à coques, arachide, soja, céleri, moutarde, sésame, sulfites).
Et ce, même en très faible quantité, voire en quantité accidentelle. En effet, les industriels préfèrent désormais indiquer « traces éventuelles » dès le moindre risque. Cette loi est donc à double tranchant pour les allergiques
Une allégation nutritionnelle, c'est quoi exactement ?
L'allégation nutritionnelle met en avant les qualités nutritionnelles d'un produit à l'aide de certaines mentions : « riche en », « sans sucre », « allégé en ». Mais la réglementation est très précise. Par exemple, « source de vitamine C » n'est autorisé que si 100g du produit apporte au moins 15% des apports journaliers recommandés en vitamine C.
Une allégation fonctionnelle, c'est quoi ?
Toute allégation affirmant des propriétés préventives ou curatives vis-à-vis de certaines maladies est interdite en France (contrairement aux États-Unis).
En revanche, certaines allégations fonctionnelles sont autorisées comme « le calcium contribue à la solidité des os » par exemple.
Teneur garantie ou enrichie ?
Un produit à teneur garantie en vitamines par exemple signifie que l'on a ajouté les vitamines qui étaient naturellement présentes avant le traitement de fabrication ou de conservation. Il s'agit en fait d'une restauration.
En revanche, on enrichit un produit en vitamines si celui-ci ne les contenait pas à l'origine.