A l'école, la vue c'est l'avenir

Publié par Rédaction E-sante.fr
le 8/09/2004
Maj le
3 minutes
Autre
Ecrire sur un cahier, lire un livre, sur le tableau, sur un écran d'ordinateur… la scolarité exige de grandes capacités visuelles, lesquelles font appel à des mécanismes extrêmement délicats et complexes. D'où l'importance essentielle de dépister toute anomalie de la vision.

L'Association nationale pour l'amélioration de la vue (ASNAV) s'est inspirée du célèbre slogan « au volant, la vue c'est la vue » pour lancer son message visant à sensibiliser et informer sur les conséquences d'une anomalie visuelle durant l'enfance. Toute négligence de dépistage peut perturber la scolarité et compromettre l'avenir professionnel, voire empêcher de bénéficier d'une bonne vue aussi longtemps que possible. Et selon certaines études, il existe une corrélation entre les anomalies de la vision et les difficultés d'apprentissage de la lecture.

Actuellement, il existe un contrôle des capacités visuelles en classe de grande section de maternelle par les médecins de santé scolaire. Toutefois, l'âge de 6 ans est également un moment crucial pour le dépistage d'éventuelles anomalies, afin de permettre à l'enfant d'aborder l'apprentissage de la lecture, puis de l'écriture avec des capacités optimales.

A savoir

  • Entre 6 et 14 ans, un enfant sur trois présente un ou plusieurs défauts visuels : myopie, hypermétropie, astigmatisme. De plus, un enfant peut avoir des difficultés à coordonner ses deux yeux, à les faire converger ou à poursuivre un objet en mouvement, dont les conséquences sont sérieuses : fatigabilité à la lecture, paresse d'un oeil, tendance à loucher.
  • Pour lire et écrire, quelle est la bonne distance d'éloignement du document ? Elle correspond à la longueur de l'avant-bras de l'enfant pouce tendu comme pour dire OK.
  • Pour travailler ou jouer sur un écran d'ordinateur, la distance doit être supérieure à 40 cm.
  • Pour regarder la télévision, il doit être assis à plus d'un mètre.
  • Les écrans n'abîment pas les yeux. En revanche, si votre enfant fatigue, c'est le signe de petits défauts visuels passés inaperçus.
  • De 6 à 18 ans, la Sécurité sociale rembourse une paire de lunettes par an. Les montures et les verres sont beaucoup mieux pris en charge que pour les adultes selon un tarif adapté à chaque type de correction et le régime de couverture sociale des parents.

Quelques motifs de consultations

  • Il cligne fréquemment des yeux.
  • Il fronce des sourcils.
  • Il a les yeux rouges, qui piquent ou qui pleurent.
  • Après l'école, il est fatigué, souffre de maux de tête ou de douleurs dans la nuque.
  • Il dessine, écrit ou lit le nez collé à son cahier.
  • Il perd parfois sa ligne en lisant ou la relit deux fois.
  • Il confond certaines lettres.
  • Il est sensible aux fortes luminosités.

Lunettes " idéales "

  • Verres organiques (en matière plastique de qualité optique) résistants aux chocs et aux rayures.
  • Monture (en plastique ou métal) indéformable et munie de charnières élastiques.
  • Monture adaptée à la morphologie de l'enfant, notamment à la forme de son nez et à la direction de son regard (plus fréquemment dirigé vers le haut que chez l'adulte).
  • Verres assurant une protection des rayons ultraviolets (c'est le cas de la plupart des verres organiques blancs).
  • Le port de lentilles est possible avant 14 ans à condition que l'enfant soit capable de les placer, de les enlever et de les entretenir seul. C'est une bonne solution pour les grands sportifs.

Sources

Communiqué de presse de l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (ASNAV), Rentrée 2004 : " A l'école, la vue c'est l'avenir ", juillet 204.

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