Dépistage du cancer du col de l’utérus : à l’hôpital aussi

Dans le cadre de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus, l'Institut national du cancer (Inca) et le Ministère des Affaires sociales et de la Santé diffusent une campagne pour savoir où réaliser un frottis. Une nécessité alors que moins de 3 jeunes filles sur 10 sont correctement vaccinées et que seules 6 femmes sur 10 réalisent un frottis régulièrement.
© Istock

Le frottis, l’examen de dépistage du cancer du col de l’utérus

En France, le cancer du col de l’utérus pourrait quasiment être éliminé grâce au frottis (90 % de ces cancers pourraient être éliminés par ce moyen de dépistage) et à la vaccination contre le virus HPV. D’où l’importance de la sensibilisation et ce d’autant que le dépistage par frottis relève majoritairement, aujourd’hui, d’une démarche individuelle fortement liée au suivi gynécologique.

L'hôpital, lieu de dépistage

Dans ce cadre, l’Inca rappelle, dans un communiqué, qu’ « un frottis peut être réalisé par le médecin traitant, le gynécologue ou une sage-femme, en milieu libéral, à l’hôpital, dans un centre de santé, dans un centre de planification ou d’éducation familiale, ou, sur prescription, dans certains laboratoires d’analyses de biologie médicale ». On rappelle que le frottis est un prélèvement par léger frottement de cellules du col de l'utérus afin de les examiner au microscope.

L’Inca rappelle aussi que le frottis est recommandé tous les trois ans et jusqu’à 65 ans. Ce dépistage permet de diagnostiquer des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et de soigner plus précocement – voire d’éviter – ce type de cancer.

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Source : Hopital.fr