Quand le jeu devient une drogue...
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Le jeu pathologique : une spirale infernale

Pour chacun de ces adultes, la trajectoire allant du premier contact avec le jeu jusqu'à un état de dépendance, responsable souvent d'une dépression et d'une angoisse majeure, comporte des points communs.Dans un premier temps, il arrive souvent que le joueur gagne (« phase de gain »), ce qui fait naître en lui la conviction qu'il peut être plus fort que le hasard et qu'il pourra répéter cette délicieuse expérience. Commence alors « une phase de perte », durant laquelle le joueur tente de se « refaire », sans succès. Vient ensuite « la phase de désespoir », il poursuit son jeu, avec le ferme espoir que c'est là que se trouve la solution à toutes les difficultés générées par le jeu lui-même. Et la boucle est bouclée, la spirale infernale est installée !Entre le début du jeu et la phase de désespoir, il n'est pas rare que 10 à 15 années se soient écoulées…

Le jeu pathologique est une toxicomanie sans drogue

Le comble du joueur pathologique est qu'il se comporte comme un véritable drogué, alors même qu'il ne consomme aucun produit toxique, alcool, drogue ou médicaments. Pourtant, tout se passe comme si le jeu avait exactement le même impact sur son organisme et son comportement. Un joueur, tel un drogué, souffre d'une dépendance avec sa double composante physique et psychologique. En effet, il doit « consommer » régulièrement son produit (le jeu), il doit en augmenter la fréquence ou les enjeux pour atteindre les mêmes effets et il souffre de manque en cas d'arrêt de jeu. Et toujours comme pour un drogué, il est souvent difficile pour le joueur de prendre conscience de sa dépendance, alors même que son entourage ne cesse de lui dire. C'est lorsqu'il sera conscient de la gravité de la situation, qu'il sera en mesure d'entreprendre une démarche de soin.

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