Pollution de l’air : quand est-ce qu’on agit ?

470 000 européens en meurent chaque année, et personne (ou presque) ne le sait. La pollution de l’air devrait être une priorité absolue de tous nos dirigeants… on en est loin.
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Notre air n’est pas propre

En Europe, dans les villes, nous avons toutes les chances de respirer un air qui est en réalité dangereux pour notre santé. Selon les chiffres de l’Agence européenne de l’Environnement, 85% des citadins sont exposés à des niveaux de pollution atmosphérique que l’OMS estime dangereux. Et en Belgique, la densité de la population fait que nous sommes pratiquement tous citadins. L’hiver qui arrive sera sans doute, comme les autres, riche en pics d’ozone. C’est donc un bon moment pour penser à la pollution de l’air…

Des peurs à géométrie variable

Le chiffre de 470 000 morts est très frappant, parce que la population est très peu consciente de ce risque. Alors que nous paniquons volontiers pour des risques beaucoup plus faibles, l’idée que la pollution de l’air nous vole des années de vie n’est pas très présente à nos esprits.

C’est peut-être dû au fait que nous ressentons la pollution de l’air comme inévitable. Nous n’y pouvons rien, donc ça ne sert pas à grand chose de s’en inquiéter… pourtant ce n’est pas le cas.

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