J'ai peur de faire du mal... ou la phobie d'impulsion
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Oser parler de ses phobies d'impulsion, c'est important dès l'adolescence

Le cas de Christine est assez révélateur : « dès que j'ai eu mon premier enfant, j'ai eu peur de le blesser, de le laisser tomber, de l'ébouillanter dans l'eau du bain... C'est horrible car on ne peut parler à personne de ce type de pensées et ça vous obsède complètement. Heureusement que j'ai fini par en parler à mon médecin. Il m'a envoyée voir un psy. J'avoue que simplement parler de ces pensées, savoir que je n'étais pas la seule m'a déjà soulagée à un point inimaginable. J'avais l'impression d'être une mère indigne, et j'ai enfin compris que j'étais surtout une mère angoissée et que mon angoisse se manifestait de cette manière ! Je suis donc suivie et je souhaite à tous ceux qui ruminent ce genre de pensées, de faire comme moi ! »

Au total, ces idées obsessionnelles sont tellement effrayantes que lorsqu'elles s'imposent, peu nombreux sont ceux qui osent en parler, s'enfermant alors dans une angoisse d'autant plus horrible. Il serait intéressant d'en parler dès l'adolescence, pour informer les jeunes sur ces phénomènes, car c'est à cet âge que ce type de pensées peut survenir pour la première fois. Et c'est aussi le moment idéal pour soigner ces pensées et apprendre à s'en libérer.

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