De la rhinite allergique à la conjonctivite allergique

L'allergie et la rhinite allergique, c'est quoi ?
L'allergie et la rhinite allergique sont à l'origine de symptômes très gênants que la majorité des personnes concernées n'arrivent pas à soulager facilement :
- nez qui coule en permanence,
- nez bouché,
- difficultés à respirer,
- éternuements en salves,
- nez qui gratte,
- yeux qui piquent,
- larmoiements,
- etc.
Tous ces signes ne sont pas graves, ils relèvent même du banal. Pourtant, cette triade de symptômes (éternuements + rhinorrhée ou écoulement nasal + prurit ou démangeaisons nasales) altère considérablement la qualité de vie car le sommeil est perturbé avec notamment de multiples réveils nocturnes, l'installation d'une fatigue et la manifestation de maux de tête.
De telles conséquences se répercutent directement sur les activités de loisirs, professionnelles ou même quotidiennes.
Pourquoi la rhinite allergique fait-elle aussi pleurer les yeux ?
La rhinite allergique atteint principalement le nez. Les symptômes nasaux sont dus à une inflammation de la muqueuse nasale qui entraîne une obstruction et une congestion du nez. Mais très souvent, les symptômes de la rhinite allergique dépassent la sphère ORL et se propagent très vite à la région oculaire.
Globalement, 66% des personnes atteintes de rhinite allergique ressentent une gêne liée aux yeux, lesquels démangent et larmoient. Dans ces conditions, les médecins parlent de rhino-conjonctivite allergique. Selon la sévérité et la fréquence des signes oculaires, on parle aussi de conjonctivite allergique.
Les symptômes sont alors plus intenses :
- des yeux qui rougissent,
- picotent,
- pleurent,
- des paupières qui gonflent,
- avec notamment une sensation gênante de sable dans les yeux.
L'allergie est une affection de plus en plus fréquente
Actuellement, 25 % de la population est concernée par la rhinite allergique. Cette affection est en quelque sorte la manifestation la plus classique de l'allergie et notamment de l'allergie aux pollens. C'est ainsi que pour les millions de personnes allergiques aux pollens, l'arrivée du printemps est une période redoutée, car accompagnée d'une importante gêne et d'une fatigue pouvant durer plusieurs mois.
S'il est impossible de se soustraire totalement aux pollens, on peut limiter les expositions, en évitant notamment les activités de plein air en période de pollinisation, de rouler les vitres ouvertes ou de laisser les fenêtres ouvertes chez soi.
Il est également important de connaître les calendriers polliniques. Si les concentrations en pollens varient avec le temps et selon les régions, il existe cependant 3 grandes saisons :
- La saison des arbres allant de début janvier au début du printemps.
- La saison des graminées allant du milieu du printemps au début de l'été.
- La saison des herbacées allant du début de l'été jusqu'au début de l'automne.
On constate ainsi que les rhinites allergiques n'accompagnent pas exclusivement le début du printemps !
Quant au traitement, celui-ci repose sur des antihistaminiques par voie orale. Ils sont généralement très efficaces pour diminuer les symptômes de la triade nasale.
Selon la sévérité des symptômes, on peut recourir en complément à des corticoïdes par voie locale ou parfois aussi par voie orale.