Cancers de l'ovaire : vers un test de dépistage ?

Le dosage de quatre biomarqueurs pourrait permettre la détection précoce des cancers de l'ovaire chez les femmes ménopausées.

Un test biologique se fondant sur le dosage de quatre biomarqueurs pourrait faciliter la détection des cancers de l'ovaire à un stade précoce.

Le cancer de l'ovaire est difficile à diagnostiquer

Les cancers de l'ovaire sont des cancers de mauvais pronostic car ils sont trop souvent diagnostiqués à un stade avancé. A l'heure actuelle, il n'existe pas de test de dépistage suffisamment sensible et spécifique. La détection de ces cancers de l'ovaire passe par le dosage d'un biomarqueur, le CA-125, et par des examens d'échographie. Toutefois, l'utilisation du CA-125 ne permet de détecter que 50 à 60 % des cancers. L'échographie conduit quant à elle à la détection de trop nombreux " faux positifs " (lésions qui s'avèrent non cancéreuses lorsqu'on poursuit les examens).

4 marqueurs biologiques pourraient dépister le cancer de l'ovaire

Pour améliorer cette situation, une équipe américaine est partie à la recherche de nouveaux biomarqueurs associés aux cancers ovariens. Ces travaux ont conduit à l'identification de trois nouveaux biomarqueurs présents dans le sang des patientes : HE4, CEA, VCAM-1. Un test dosant le CA-125 et ces trois nouveaux biomarqueurs permettrait de détecter les cancers de l'ovaire précoce dans 86 % des cas et ceux de stade avancé dans au moins 93 % des cas, avec seulement 2 % de " faux positif ".

Ces résultats, très encourageants, devront toutefois être validés sur de grandes cohortes de patientes avant qu'il soit envisageable d'utiliser ce nouveau test dans la pratique courante.

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Source : Journal of Clinical Oncology, 2010.