Anticorps anti-ADN [Anticorps anti-ADN natif (ou test de Farr) ; anticorps anti-ADN dénaturé]

Publié par Carole Emile
le 8/06/2001
le
2 minutes

Partager :

Prélèvement : Prise de sang veineux
Bilan : Bilan d'une maladie auto-immune

Quelles sont les précautions particulières à prendre ?

Il est inutile d'être à jeun avant le prélèvement. Pensez à signaler d'éventuels traitements en cours car certains médicaments peuvent entraîner la présence de ces anticorps à taux détectable dans le sang (cf ci-dessous).

A quoi sert ce dosage ?

Les anticorps anti-ADN sont des auto-anticorps reconnaissant un ou plusieurs constituant(s) du noyau des cellules de l'organisme. Il en existe deux formes, les anti-ADN natifs, les anti-ADN dénaturés. La détection des anti-ADN natif porte parfois le nom de « Test de Farr » correspondant à une des techniques qui permet de rechercher ces anticorps. Ces auto-anticorps sont présents dans le sang au cours de certaines maladies auto-immunes.

Quelles sont les valeurs normales ?

Les résultats peuvent être qualitatifs (absence ou présence d'anticorps anti-ADN : ils sont normalement absents) et/ou quantitatifs (seuil de positivité couramment admis supérieur à 1/80e).

Comment est interprété le résultat ?

La présence d'anticorps anti-ADN dans le sang est un argument diagnostique important en faveur d'un lupus érythémateux disséminé. Toutefois, ils ne permettent pas d'en affirmer le diagnostic puisqu'ils sont aussi parfois détectés au cours d'autres maladies auto-immunes.Les anti-ADN dénaturés ont peu d'intérêt diagnostiqué puisqu'ils sont fréquemment observés au cours de maladies inflammatoires, infectieuses et chez les sujets normaux. Leur présence peut également refléter un « lupus médicamenteux », c'est-à-dire induit par la présence de certains médicaments.

haut de page